LES MARINS
Les Marins COFFEC de Douarnenez
Nicolas Marie COFFEC (1825-?)
 | Naissance le 06/05/1825 à Douarnenez de Nicolas COFFEC et Louise BELBEOCH |
| Décédé en ? |
| Marié le 24/11/1856 à Douarnenez à Marie Jeanne AUFFRET (11 enfants) |
| Inscrit aux mousse en xx registre 8P3 xx folio xx n° xx (à voir) |
| Inscrit aux novices en xx registre 8P3 10 ou 11 folio 349 n° 1394 (à voir) |
| Inscrit aux matelots de 3ème classe le 16/10/1843 |
Taille 1.764 m
cheveux blond
front large
yeux bleu
nez ordinaire
bouche relevée
menton rond
visage ovale
| Pêcheur à Douarnenez sur chaloupes : |
1843 Dieu Donné
1844 la Bretagne (cabotier)
| Marine nationale |
| 05/05/1845 levée pour Brest |
| 11/05/1846 embarqué sur " le Descartes ", débarqué le 31/12/1846 |
| 01/04/1847 embarqué sur sur " le Jupiter ", passage par Toulon |
| 01/01/1848 embarqué sur " le Descartes ", débarqué et congédié le 16/05/1848 |
- Médaille de Baltique en tant que chargeur
| Pêcheur à Douarnenez sur chaloupes : |
1844 la Pêche
1848 Arc en Ciel
1850 Marie Charlotte
Arc en Ciel
Marie Jeanne
1851 Arc en Ciel
1852 Marie Jeanne
Neptune
Jeune Nicolas
Tour d'Auvergne
| Marine nationale |
| 14/06/1853 levée pour Brest |
| 20/02/1854 embarqué sur " le Darien ", débarqué le 15/11/1854 à la station de Brest |
| Pêcheur à Douarnenez sur chaloupes : |
1856 Suzanne
Arc en Ciel
Recherche
1857 Recherche
Sophie
Louis
1858 Saint Jean
Recherche
1859 Dilligente
levé pour Brest le 09/05/1859
1860 les 4 soeurs
Louis
1861 Saint Michel
Louis
1862 à 1864 Louis
1865 débarqué le 14/03/1865 de la chaloupe Louis
les 4 frères (patron)
1866 les 4 frères (patron)
1867 Espérance (matelot)
les 4 frères (patron)
1868 Espérance (matelot)
1869 les 4 frères (patron)
1870 les 4 frères (patron)
Adrienne (matelot)
les 4 frères (patron)
1872 Sauveur du monde (matelot)
Saint Joseph (matelot)
les 4 frères (patron)
Anna (matelot)
1873 Anna (matelot)
les 7 frères (patron)
1874 les 7 frères (patron)
Anna (matelot)
les 7 frères (patron)
1875 Sainte Anne
1875 passé aux hors service le 26/05/1875 ayant l’age de 50 ans
1876 Notre Dame de la Salette
les 7 frères (patron)
Anne Marie
1877 Dame blanche
les 7 frères (patron)
1878 les 7 frères (patron)
1878 nommé "garde juré" par décision préfectorale du 01/01/1878 au 31/12/1878
1880 les 8 frères
1881 nommé à l'emploi de "garde juré" par décision préfectorale du 01/01/1881 au 01/01/1882, Service dans les arsenaux
1881 les 8 frères
Lumen in coeli
1882 nommé à l'emploi de "garde juré" par décision préfectorale du 27/12/1881 à partir du 01/01/1882
1882 Lumen in coeli
chaloupe Soldat
1883 Saint Pierre
1883 nommé à l'emploi de "garde juré" par décision préfectorale à partir du 01/01/1883
1883 les 8 frères
suite à voir sur folio 102 n° 203 dans les Hors service de 1883
Emploi de Garde-juré
Question posée par moi-même sur un des forums de netmarine :
Vu un ancêtre marin au Service Historique de la Marine
qu'il avait été nommé à l'emploi de garde juré aux arsenaux par décision
préfectorale pour une année
en quoi consistait cette profession ou activité
cet ancêtre avait été nommé garde juré de 1878 à 1882 avec
chaque fois un renouvellement annuel (une fois il était indiqué dans les
arsenaux les 2 autres fois non)
il était marin pêcheur de sardines à Douarnenez
Réponses obtenues :
Au XVII, XVIIIème siècle, le métier de la mer est ouvert.
Dans tous les domaines maritimes, civils, militaires, les différentes activités
se nourrissent d'un fort apport rural, ou urbain de personnes extérieures aux
gens le mer...
De nombreux métiers souffrent d'une insuffisance
d'encadrement professionnel... Pour faire court, le "garde-juré", sera un homme
reconnu pour sa compétence, chargé de la surveillance, de la compétence, de la
police d'un catégorie professionnelle... Ainsi l'Ordonnance de 1681 fait
obligation "aux pescheurs de chaque port ou paroisse où il y a huit Maîtres et
au-dessus d'élire annuellement l'un d'entre-eux pour être garde-juré de leur
communauté, lequel prêtera serment devant les Officiers de l'Amirauté"...
Autre exemple, touchant aux arsenaux, celui des
charpentiers de marine. Le garde-juré, était chargé outre de la surveillance de
la compétence des personnels, de l'inspection de tous les travaux (visite des
bois travaillés et non travaillés...,)
En clair cet ancêtre, devait avoir une spécialité, une
compétence dans un domaine précis, d'où son élection en qualité de garde-juré
par ses "pairs" et sa nomination par les autorités pour une année.
Cordialement. Gilles JOGERST
D'une façon générale, calqué sur des "traditions"
maçonniques, plus particulièrement du compagnonnage, le JURÉ était celui qui
dans une corporation ou un corps de métiers, était chargé de faire appliquer les
règlements et les statuts. Ils étaient élus par leurs pairs... (ex : Juré des
Parcheminiers, ...)
La nomination de votre ancêtre s'inscrit dans le cadre
de l'Ordonnance de 1881. elle n'est pas étonnante s'agissant des marins-pêcheurs
de DOUARNENEZ... Rejoignant mon premier commentaire, à CONCARNEAU comme à
DOUARNENEZ, les équipages professionnels ne pouvaient suffire à la campagne
sardinière. le recours aux saisonniers ruraux était obligatoire, lesquels
trouvaient plus rénumérateur cet emploi... De nombreux problèmes en découlaient,
économiques, humains, sociaux ... Les champs étaient désertés pendant la saison
sardinière, pour les maintenir les salaires des journaliers agricoles devaient
être doublés...
L'opposition entre les marins-pêcheurs été et hiver,
seule occupation et les marins qui ne pêchent qu'en été la sardine,
cultivateurs, maçons et autres...
Cordialement. Gilles JOGERST...
Sauf texte particulier dont l’existence m’aurait échappé,
lorsque votre aïeul est entré en service, le statut des gardes-jurés était fixé
par les lois des 9 janvier et
21 février 1852.
Ces lois étaient complétées pour ce qui concerne le
deuxième arrondissement maritime (Brest) par un décret du
4
juillet 1853 (bulletin officiel de la marine n ° 23, texte n°218, page 121).
Selon ce décret les gardes-jurés étaient élus par les
communautés ou associations de pêcheurs pour une année. Leur élection était
ensuite validée par l’autorité maritime.
Les gardes-jurés tout en ayant la possibilité de
continuer à se livrer à l’industrie de la pêche concouraient "à faire exécuter
les lois et règlements sur la pêche côtière, et à provoquer la répression des
contraventions y relatives."
Ils étaient placés sous les ordres immédiats des
inspecteurs des pêches ou sous ceux des syndics des gens de mer s'il n'y avait
pas d'inspecteur, et leur signalaient les observations qu'ils avaient pu faire
dans l'intérêt de la pêche.
Outre le droit au cinquième du produit des amendes et
confiscations prononcées "par suite de leur vigilance", le temps passé dans
l'exercice des fonctions de garde-juré était compté comme service à l'Etat.
Toutefois cet avantage ne leur était accordé qu'à la condition de l'avoir
"mérité par leur zèle et leur bonne conduite."
Dans l'exercice de leurs fonctions, les gardes-jurés
portaient comme marque distinctive "une médaille en argent du poids de deux
francs, suspendue à un ruban bleu, avec les mots "Département de la Marine" d'un
côté, et "Gardes-jurés" de l'autre."
Ces médailles étaient fournies par le département de la
marine. Les gardes-jurés en étaient uniquement dépositaires et devaient les
rendre en cessant leurs fonctions.
Cordialement SL
de 1879 à 1881, le Syndic
de DOUARNENEZ, se nommait LECROQ J.R.M. Syndic de 2ème classe --- Le Commissaire
de l'inscription maritime du quartier de DOUARNENEZ (sous-arrondissement de
BREST), était François, Jules HERVÉ, Sous-Commissaire de la Marine Nationale ---
Le Préfet maritime du 2ème arrondissement était en 1879 le Vice-Amiral Siméon
BOURGOIS; en 1881, le Vice-Amiral, Charles Joseph Jacques Benjamin BONIE ---
Cordialement. Gilles JOGERST.
Un grand merci aux contributeurs du Forum pour la qualité et la précision des réponses fournies
Sources : Service Historique de la Marine à Brest
- registre 8 P3 10 folio 349 n° 1394 (à voir)
- registre 8 P3 xx folio 737 n° 1473 (n° registre à voir)
- registre 8 P3 25 folio 1517 n° 313
- registre 8 P3 49 folio 540 n° 79
- registre 8 P3 79 folio 684 n° 771
- registre 8 P3 xx folio 102 n° 203 (hors service de 1883 à voir)
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