Généalogie de José CHAPALAIN


 

 

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Noms de famille : origine, étymologie, transmission, généalogie...

 

Origine des noms de famille

Jusqu'au 11e siècle, les personnes ne portaient qu'un nom de baptême.

Au 12e siècle, l'explosion démographique oblige les populations à donner des surnoms aux individus afin d'éviter les confusions.

Ce surnom est peu à peu transmis aux enfants. C'est la naissance du nom de famille.

 

La Chine est le pays à avoir utilisé le plus tôt le nom de famille, depuis 5000 ans environ.

Les Romains portaient 3 noms :
un praenomen (prénom) + un nomen gentilicium (lignée) + un cognomen (surnom).

Etymologie des noms de famille

Connaître l'origine du nom est intéressante. Elle donne quelques informations sur l'origine de vos ancêtres (origine géographique, origine sociale, métiers...).

Les noms de famille viennent :

bullet d'anciens prénoms de baptême : Nicolas...
bullet de professions : Meunier, Maréchal, Boulanger...
bullet de sobriquets et surnoms de toutes sortes liés à l'apparence physique (Roux, Brun, Borgne...), aux traits de caractères (Lesage)
bullet de lieux géographiques : Dupont (habitant près d'un pont), Dupré
bullet de plantes, d'arbres, d'animaux...
bullet du rang social...

Les noms ont évolué au cours des siècles. Ils existent de très nombreuses variantes orthographiques d'un nom (Laurent, Lorant, laurant, Laurans) et des diminutifs (avec des variantes orthographiques :Laurencin, Laurancin, Laurençon, Lauranson, Lauransot, Laurensot... ).

La Bretagne, la Corse, le Pays basque, les Flandres françaises, l'Alsace-Lorraine, le Roussillon et les régions de langue occitane et franco-provençale ont des patronymes spécifiques (histoire, langue...). Il arrive que les noms de famille apparaissent selon les actes en langue régionale ou en français. Il faut donc en tenir compte dans ces recherches.

Quelques explications sur les noms de famille d'origine régionale,

Transmission du nom de famille

En Italie, en Belgique et au Luxembourg, l'enfant légitime porte obligatoirement le nom de son père.

On donne d'ailleurs comme définition du patronyme : "nom de famille". Etymologiquement, patronyme vient du latin pater, le père. Il existe aussi le matronyme, nom transmis par la mère, du latin mater.

En Espagne, par exemple, l'enfant légitime porte à la fois le nom de son père et celui de sa mère.

Un site intéressant traitant de la dévolution du nom patronymique en droit comparé au sein de l'union européenne

En France : La réforme du nom de famille

La loi du 04/03/2002 modifie la transmission des noms de famille. Elle est publiée au Journal officiel du 05/03/2002. Elle est entrée en vigueur le 01/01/2005.

Cette loi modifie les règles puisqu'elle intègre la possibilité de transmission du nom de la mère.

En savoir plus :

Réforme du nom de famille

En Angleterre et au Pays de Galles, les parents choisissent le nom qu'ils transmettent à l'enfant légitime.

En Allemagne et au Danemark, l'enfant légitime porte le nom de famille de ses parents et, à défaut d'un nom commun aux parents, ces derniers choisissent le nom qu'ils lui transmettent.

Et la généalogie ? La question de l'orthographe

1) Il n'y a pas d'orthographe. Les patronymes évoluent d'un acte à un autre, selon la personne qui l'écrit (connaissance du nom...), selon la prononciation...

Il ne faut donc pas s'arrêter à une orthographe. il faut aussi chercher des orthographes approchantes : pensez à la phonétique !

Vous serez très surpris des évolutions d'un patronyme. Un nom de famille peut être écrit de manière différente dans le même acte !

Attention aux particules, au Le qui apparaît et disparaît : delacroix, de la Croix, lacroix, lacroix, Croix...

2) Des formes régionales : Le patronyme d'une personne peut aussi apparaître soit en français soit dans la langue régionale.

Exemple : en Bretagne, Le Jeune = Le Yaouanc, Ar Yaouanc...

3) Des changements de noms, des ajouts :

Evolution d'un patronyme suivant les générations :

Noms de famille : évolution d'un patronyme suivant les générations

- Suite à un annoblissement, à l'achat d'une terre : on ajoute alors le nom de la terre : La famille Monjaret devient Monjaret de kerjégu.

- Au 18e, les familles nobles ajoutent la terre à leur nom. Les familles Couffon de Kerdellec'h, Couffon de Trevros, Couffon de bellevue sont en fait les différentes branches de la famille Couffon.

- Des personnes souhaitent changer de nom (nom trop lourd à porter, francisation souhaitée...).

 

http://www.geocities.com/jmdesbois/nomsdefamille.htm

Trouver l'origine

Pour cela, il convient d'expliquer l'origine des noms.
On peut estimer, globalement, que les noms de famille sont apparus à la même époque (en Europe occidentale, s'entend). Cours d'histoire : en l'an mil, la plupart des gens portent un seul nom, leur nom de baptême. Cette tradition est héritée des envahisseurs germaniques qui sont installés en Europe de l'Ouest depuis plus de 500 ans déjà... Il y a, certes, une importante variété de prénoms qui permet en général d'éviter une homonymie dans le village.
Mais les choses n'en restent malheureusement pas là et apparaît rapidement un phénomène que l'on croyait propre à notre époque : la mode. On se met en effet à donner à ses enfants les prénoms prestigieux des héros, les uns chevaliers, les autres rois ou princes. Et tout le monde de s'appeler Guilhelm, Bernard, Raimond, Martin, etc.
D'après une étude menée par Paul Aebischer, en 970 on compte 722 noms différents pour 1000 personnes ; en 1175, on ne compte plus que 162 noms différents pour 1000 personnes !
Imaginez alors le pauvre bougre qui arrive sur la place du village, appelle "Martin" et voit débarquer cinquante personnes qui lui disent "Oui, je suis là !"...
La solution vient des rois de France eux-mêmes. Tous (ou presque) s'appellent Charles ou Louis. Comment les différencier ? Pas par le numéro, qui est une invention moderne, mais par le surnom. On aura Charles le Grand (Charlemagne), Charles le Chauve, Charles Martel, Louis le Pieux, Philippe le Bel, etc.
Et tout naturellement, dès le
XIIe siècle, chaque individu va posséder deux noms, le second étant à proprement parler, comme pour les rois, un surnom. Parfois, on ne sera guère imaginatif, on donnera à un garçon le nom de son père. Ainsi, Pierre, le fils de Martin, deviendra Pierre Martin.
Le patronyme restera. La lignée des Martin est née. On comprend dès lors pourquoi il est ridicule de dire que tous les Martin sont cousins ou ont des origines en Italie. Ce n'est pas parce que vous prénommez votre enfant John que vous en faites un Anglais !
Bien entendu, les noms ont évolué au fil des siècles mais, globalement, leur étymologie moderne reste parfaitement clair. A titre d'exemple, voici quelques noms de personnes que l'on risquait de rencontrer si l'on visitait la Provence au XIIIe siècle: le Liber rubei Arelatis (le livre rouge d'Arles), rédigé entre 1269 et 1270 parle ainsi de Peire Lambesc, Guilhem d'Aix, Barral de Baux, Peire Aurel, Raimond Jocelin, Joan Bonel. A noter que les quatre premiers de ces noms font nettement allusion à des seigneuries locales; en l'occurrence, la particule n'a rien à voir avec la noblesse.

On peut classer les noms de famille en quatre genres:

1) le patronyme (ou nom du père, ou de la mère)

On estime que plus d'un nom sur deux est un nom venant du prénom d'un ancêtre. On citera à titre d'exemple les noms Arduin, Martin, Jégou, Michel, etc.
Plus rarement, en France, on utilisera le nom de la mère : Lamartine, par exemple.
On peut ajouter, dans certaines langues, un suffixe dit de filiation (exemple -son en anglais, Jackson, -sen en Scandinavie, Jorgensen, -ez en castillan, Martinez, -es en portugais, Domingues est un exemple), -i en italien, Martini. Les Arabes ajoutent avant le nom le préfixe Ben, les Juifs également.

2) le toponyme

On donne comme nom de famille la ville ou le village dont la personne est originaire, à condition bien sûr que ce ne soit pas la ville où l'on habite. Ce peut être aussi le nom d'un lieu-dit.
On a ainsi les noms de Le Breton, Desbois, Salle, etc.
On peut aussi avoir des noms qui désignent un endroit particulier où vivait l'ancêtre : Chaix (un chais), Vernet (un bois d'aunes).
Comme nous l'avons vu plus haut, les noms médiévaux étaient très souvent des noms toponymiques. Si certains ont disparu ou se sont corrompus, ils restent toutefois extrêmement répandus de nos jours.

3) le nom de métier

Dans cette catégorie, le nom le plus fréquent est Fabre. On en retrouve l'équivalent sous la forme Faure. Il désigne le forgeron. Citons aussi le nom Scarpellini qui, bien qu'italien, rentre dans la même catégorie, ou encore le nom de Callier.
Ce peut être aussi le nom d'une fonction, d'une dignité : Le Bourhis ("le bourgeois"), Orveillon ("l'héritier").

4) le surnom

C'est bien sûr la catégorie où l'on peut mettre tout et rien. Surtout parce que son analyse est délicate. Est-ce que le surnom se contente de souligner une particularité ou est-il ironique ? Il peut se référer à un événement particulier. Impossible en tout cas de l'identifier, on se contentera alors de suppositions.
On citera entre autres les noms de Roux, Velluet, etc.

Tous les noms de famille ont été définitivement fixés par l'ordonnance de Villers-Cotterets (1539). A cette  date, en effet, la tenue des registres paroissiaux est devenue obligatoire en France. Les autres pays ont rapidement fait de même.
Certes, on trouvera bien quelques différences d'orthographe dans certains noms (le nom Ysnard/Isnard, rencontré dans ma généalogie en est un exemple). Il faut dire qu'en passant entre les mains de curés, de déclarants ou, plus tard, de secrétaires de mairie, l'évolution est inévitable.
Dans le cas Ysnard, il y a fort à parier qu'on trouvera vers les
XVIe ou XVIIe siècle la forme Isnard. Le nom Velluet, lui, deviendra un jour, dans l'avenir, Veluet, prononciation oblige...

 

 

http://www.geopatronyme.com/cdip/originenom/originedesnoms.htm

 

 

 

 

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ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

Origine des noms de famille
Il convient avant tout de définir la notion de nom. Les noms sont divisés en deux ensembles distincts.

Les premiers à apparaître dans l'histoire de l'anthroponymie sont les noms individuels, répartis en trois sortes :

·        Les prénoms (ou noms de baptême) sont ceux que l'on a reçus à la naissance ; on peut en posséder un ou plusieurs.

·        Les surnoms (ou sobriquets) sont ceux que l'on peut recevoir au cours de sa vie.

·        Les pseudonymes sont ceux que l'on se donne soit-même, pour une raison ou pour une autre.

Les noms individuels sont attachés aux personnes qui les portent. Ils disparaissent à leur mort sans être transmis à qui que se soit.

Apparus plus tardivement, les noms collectifs sont ceux qui nous intéressent ici ; il s'agit des noms de famille. A l'heure actuelle en France, ils sont généralement uniques et demeurent héréditaires.

Afin d'avoir une idée précise du parcours du nom de famille, de ses origines à sa forme actuelle, plusieurs point sont à étudier. Dans un premier chapitre, l'histoire du concept d'identification d'une personne par un nom qui lui est attaché sera évoquée. Dans un deuxième temps, l'origine linguistique des noms fera l'objet d'une étude regroupant les origines des noms français, les origines spécifiques à certaines régions et les noms étrangers. Enfin, nous verrons les différents types de noms de famille : ceux formés à partir de prénoms, de surnoms, ceux exprimant la parenté et ceux d'origines incertaines, pour terminer en évoquant le cas des noms à particule.

I - HISTOIRE DES NOMS DE FAMILLE

Dans la plupart des civilisations antiques, un seul nom servait à désigner l'individu. Ce nom restait attaché à la personne de sa naissance à sa mort, sans être toutefois héréditaire.

Seuls les Romains utilisaient un système de trois noms : le prénom, le gentilice (nom du groupe de familles) et le cognonem (surnom, devenu nom de famille). Cependant, les gens du peuple ne portaient en général que deux noms : le prénom et le cognonem.

Avec l'expansion romaine, le système à trois noms s'est étendu sur tout l'Empire et notamment la Gaule.

Les invasions barbares du Vème siècle détruisent l'Empire romain d'Occident et font disparaître le système à trois noms de la Gaule.

En effet, les populations adoptent alors la coutume des vainqueurs, qui était la leur avant l'arrivée des Romains. Il ne portent désormais qu'un nom individuel, qui ne se transmet pas d'une génération à l'autre. Ce système va perdurer jusqu'au Xème siècle.

C'est en effet au Xème siècle que le processus de création des noms de famille s'amorce. Face aux problèmes engendrés par un trop grand nombre d'homonymes, le nom individuel est peu à peu accompagné par un surnom. Avec l'usage, ce surnom tend à devenir héréditaire. Ce phénomène se rencontre d'abord parmi les famille nobles, puis s'élargit à l'ensemble de la population à partir du XIIème siècle.

A partir du XVème siècle, un long processus de fixation des noms de famille s'amorce. Par ailleurs, le pouvoir politique s'intéresse à la question et réglemente progressivement l'existence des noms de famille.

En 1474, Louis XI interdit de changer de nom sans une autorisation royale.

En 1539, François Ier promulgue l'ordonnance de Villers-Cotterêt. Celle-ci rend obligatoire la tenue de registres d'état-civil. Cette tâche est confiée aux curés, le Clergé constituant la seule « administration » présente dans tout le royaume. En fait, la décision royale officialise et généralise une pratique déjà en usage depuis le siècle précédent, principalement dans les villes.

Avec la Révolution française, la tenue de l'état-civil quitte le cadre de le paroisse. Elle passe désormais dans les attributions de l'État et se fait à la mairie de chaque commune.

La loi du 6 fructidor de l'an II (23 août 1794) interdit de porter d'autre nom et prénoms que ceux inscrits à l'état-civil. Cependant, le Conseil d'État peut autoriser un changement de patronyme (ils sont actuellement environ 800 par an).

En 1870, l'apparition du livret de famille fige définitivement l'orthographe de tous les patronymes.

II – ORIGINES DES NOMS DE FAMILLE

Les noms existants en France sont liés aux origines de la population française, formée par les colonisations, les invasions et l'immigration. Chacun a apporté avec lui sa propre langue et donc ses propres noms. En effet, l'onomastique est étroitement liée à la linguistique, la plupart des noms ayant une signification précise.

Nous allons donc étudier les différentes origines des noms présents sur l'ensemble du territoire ; puis les origines spécifiques à certaines régions ayant eu une histoire ou un peuplement particulier ; enfin, nous terminerons en évoquant succinctement les origines des noms apparus avec l'immigration.