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Retour origine des noms
D'ou viennent les noms ?
liens vers divers sites
Noms de famille : origine, étymologie, transmission, généalogie... |
Origine des noms de famille |
Jusqu'au 11e
siècle, les personnes ne portaient qu'un nom de baptême.
Au 12e
siècle, l'explosion démographique oblige les populations à donner des
surnoms aux individus afin d'éviter les confusions.
Ce surnom
est peu à peu transmis aux enfants. C'est la naissance du nom de
famille.
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La Chine est
le pays à avoir utilisé le plus tôt le nom de famille, depuis 5000 ans
environ.
Les Romains
portaient 3 noms :
un praenomen (prénom) + un nomen gentilicium (lignée) + un cognomen
(surnom). |
Etymologie des noms de famille |
Connaître
l'origine du nom est intéressante. Elle donne quelques informations sur l'origine de vos ancêtres
(origine géographique, origine sociale, métiers...).
Les noms de
famille viennent :
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d'anciens prénoms de
baptême : Nicolas... |
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de professions :
Meunier, Maréchal, Boulanger... |
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de sobriquets et
surnoms de toutes sortes liés à l'apparence physique (Roux, Brun,
Borgne...), aux traits de caractères (Lesage) |
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de lieux
géographiques : Dupont (habitant près d'un pont), Dupré |
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de plantes,
d'arbres, d'animaux... |
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du rang social...
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Les noms ont
évolué au cours des siècles. Ils existent de très nombreuses variantes orthographiques d'un
nom (Laurent, Lorant, laurant, Laurans) et des diminutifs (avec des
variantes orthographiques :Laurencin, Laurancin, Laurençon, Lauranson,
Lauransot, Laurensot... ).
La Bretagne,
la Corse, le Pays basque, les Flandres françaises, l'Alsace-Lorraine, le
Roussillon et les régions de langue occitane et franco-provençale ont
des patronymes spécifiques (histoire, langue...). Il arrive que les noms de famille
apparaissent selon les actes en langue régionale ou en français. Il faut
donc en tenir compte dans ces recherches.
Quelques explications sur les
noms de famille d'origine régionale,
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Transmission du nom de famille |
En Italie,
en Belgique et au Luxembourg,
l'enfant légitime porte obligatoirement le nom de son père.
On donne
d'ailleurs comme définition du patronyme : "nom de famille".
Etymologiquement, patronyme vient du latin pater, le père. Il existe
aussi le matronyme, nom transmis par la mère, du latin mater.
En Espagne,
par exemple, l'enfant légitime porte à la fois le nom de son père et
celui de sa mère.
Un site intéressant traitant de la
dévolution du nom patronymique en droit comparé au sein de l'union
européenne |
En France : La réforme du nom de famille
La loi du
04/03/2002
modifie la transmission des noms de famille. Elle est publiée au Journal
officiel du
05/03/2002. Elle est entrée en vigueur le
01/01/2005.
Cette loi
modifie les règles puisqu'elle intègre la possibilité de transmission du
nom de la mère.
En savoir plus :
Réforme du nom de famille |
En
Angleterre et au Pays de Galles, les parents choisissent le nom qu'ils transmettent à l'enfant
légitime.
En Allemagne
et au Danemark,
l'enfant légitime porte le nom de famille de ses parents et, à défaut
d'un nom commun aux parents, ces derniers choisissent le nom qu'ils lui
transmettent. |
Et la
généalogie ? La question de l'orthographe |
1) Il n'y a
pas d'orthographe. Les patronymes évoluent d'un acte à un autre, selon la personne
qui l'écrit (connaissance du nom...), selon la prononciation...
Il ne faut
donc pas s'arrêter à une orthographe. il faut aussi chercher des
orthographes approchantes : pensez à la phonétique !
Vous serez
très surpris des évolutions d'un patronyme. Un nom de famille peut être
écrit de manière différente dans le même acte !
Attention
aux particules, au Le qui apparaît et disparaît : delacroix, de la Croix,
lacroix, lacroix, Croix...
2) Des
formes régionales : Le patronyme d'une personne peut aussi apparaître soit en
français soit dans la langue régionale.
Exemple : en Bretagne, Le Jeune = Le Yaouanc, Ar Yaouanc...
3) Des
changements de noms, des ajouts : |
Evolution d'un patronyme suivant les générations :
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- Suite à un
annoblissement, à l'achat d'une terre : on ajoute alors le nom de la
terre : La famille Monjaret devient Monjaret de kerjégu.
- Au 18e,
les familles nobles ajoutent la terre à leur nom. Les familles Couffon
de Kerdellec'h, Couffon de Trevros, Couffon de bellevue sont en fait les
différentes branches de la famille Couffon.
- Des
personnes souhaitent changer de nom (nom trop lourd à porter,
francisation souhaitée...). |
http://www.geocities.com/jmdesbois/nomsdefamille.htm
Trouver l'origine
Pour cela, il convient d'expliquer l'origine des
noms.
On peut estimer, globalement, que les noms de famille sont apparus à la même
époque (en Europe occidentale, s'entend). Cours d'histoire : en l'an mil, la
plupart des gens portent un seul nom, leur nom de baptême. Cette tradition est
héritée des envahisseurs germaniques qui sont installés en Europe de l'Ouest
depuis plus de 500 ans déjà... Il y a, certes, une importante variété de prénoms
qui permet en général d'éviter une homonymie dans le village.
Mais les choses n'en restent malheureusement pas là et apparaît rapidement un
phénomène que l'on croyait propre à notre époque : la mode. On se met en effet à
donner à ses enfants les prénoms prestigieux des héros, les uns chevaliers, les
autres rois ou princes. Et tout le monde de s'appeler Guilhelm, Bernard,
Raimond, Martin, etc.
D'après une étude menée par Paul Aebischer, en 970 on compte 722 noms différents
pour 1000 personnes ; en 1175, on ne compte plus que 162 noms différents pour
1000 personnes !
Imaginez alors le pauvre bougre qui arrive sur la place du village, appelle
"Martin" et voit débarquer cinquante personnes qui lui disent "Oui, je suis là
!"...
La solution vient des rois de France eux-mêmes. Tous (ou presque) s'appellent
Charles ou Louis. Comment les différencier ? Pas par le numéro, qui est une
invention moderne, mais par le surnom. On aura Charles le Grand
(Charlemagne), Charles le Chauve, Charles Martel, Louis le Pieux, Philippe le
Bel, etc.
Et tout naturellement, dès le
XIIe siècle, chaque individu va
posséder deux noms, le second étant à proprement parler, comme pour les rois, un
surnom. Parfois, on ne sera guère imaginatif, on donnera à un garçon le nom de
son père. Ainsi, Pierre, le fils de Martin, deviendra Pierre Martin.
Le patronyme restera. La lignée des Martin est née. On comprend dès lors
pourquoi il est ridicule de dire que tous les Martin sont cousins ou ont des
origines en Italie. Ce n'est pas parce que vous prénommez votre enfant John que
vous en faites un Anglais !
Bien entendu, les noms ont évolué au fil des siècles mais, globalement, leur
étymologie moderne reste parfaitement clair. A titre d'exemple, voici quelques
noms de personnes que l'on risquait de rencontrer si l'on visitait la Provence
au XIIIe siècle: le Liber rubei Arelatis (le livre rouge d'Arles), rédigé entre
1269 et 1270 parle ainsi de Peire Lambesc, Guilhem d'Aix,
Barral de Baux, Peire Aurel, Raimond Jocelin, Joan Bonel.
A noter que les quatre premiers de ces noms font nettement allusion à des
seigneuries locales; en l'occurrence, la particule n'a rien à voir avec la
noblesse.
On peut classer les noms de famille en quatre
genres:
1) le patronyme (ou nom du père, ou de la mère)
On estime que plus d'un nom sur deux est un nom
venant du prénom d'un ancêtre. On citera à titre d'exemple les noms Arduin,
Martin, Jégou, Michel, etc.
Plus rarement, en France, on utilisera le nom de la mère : Lamartine, par
exemple.
On peut ajouter, dans certaines langues, un suffixe dit de filiation (exemple -son
en anglais, Jackson, -sen en Scandinavie, Jorgensen, -ez
en castillan, Martinez, -es en portugais, Domingues est un
exemple), -i en italien, Martini. Les Arabes ajoutent avant le nom
le préfixe Ben, les Juifs également.
2) le toponyme
On donne comme nom de famille la ville ou le
village dont la personne est originaire, à condition bien sûr que ce ne soit pas
la ville où l'on habite. Ce peut être aussi le nom d'un lieu-dit.
On a ainsi les noms de Le Breton, Desbois, Salle, etc.
On peut aussi avoir des noms qui désignent un endroit particulier où vivait
l'ancêtre : Chaix (un chais), Vernet (un bois d'aunes).
Comme nous l'avons vu plus haut, les noms médiévaux étaient très souvent des
noms toponymiques. Si certains ont disparu ou se sont corrompus, ils restent
toutefois extrêmement répandus de nos jours.
3) le nom de métier
Dans cette catégorie, le nom le plus fréquent
est Fabre. On en retrouve l'équivalent sous la forme
Faure. Il désigne le forgeron.
Citons aussi le nom Scarpellini qui, bien qu'italien, rentre dans la même
catégorie, ou encore le nom de Callier.
Ce peut être aussi le nom d'une fonction, d'une dignité : Le Bourhis ("le
bourgeois"), Orveillon ("l'héritier").
4) le surnom
C'est bien sûr la catégorie où l'on peut mettre
tout et rien. Surtout parce que son analyse est délicate. Est-ce que le surnom
se contente de souligner une particularité ou est-il ironique ? Il peut se
référer à un événement particulier. Impossible en tout cas de l'identifier, on
se contentera alors de suppositions.
On citera entre autres les noms de Roux, Velluet, etc.
Tous les noms de famille ont été définitivement
fixés par l'ordonnance de Villers-Cotterets (1539). A cette date, en effet, la
tenue des registres paroissiaux est devenue obligatoire en France. Les autres
pays ont rapidement fait de même.
Certes, on trouvera bien quelques différences d'orthographe dans certains noms
(le nom Ysnard/Isnard, rencontré dans ma généalogie en est un exemple). Il faut
dire qu'en passant entre les mains de curés, de déclarants ou, plus tard, de
secrétaires de mairie, l'évolution est inévitable.
Dans le cas Ysnard, il y a fort à parier qu'on trouvera vers les
XVIe ou XVIIe
siècle la forme Isnard. Le nom Velluet, lui, deviendra un jour, dans l'avenir,
Veluet, prononciation oblige...
http://www.geopatronyme.com/cdip/originenom/originedesnoms.htm
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ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE
Origine des noms de famille
Il convient avant tout de définir la notion de nom. Les noms sont
divisés en deux ensembles distincts.
Les premiers à apparaître
dans l'histoire de l'anthroponymie sont les noms individuels,
répartis en trois sortes :
·
Les prénoms (ou noms de
baptême) sont ceux que l'on a reçus à la naissance ; on peut en posséder
un ou plusieurs.
·
Les surnoms (ou sobriquets)
sont ceux que l'on peut recevoir au cours de sa vie.
·
Les pseudonymes sont ceux
que l'on se donne soit-même, pour une raison ou pour une autre.
Les noms individuels sont
attachés aux personnes qui les portent. Ils disparaissent à leur mort
sans être transmis à qui que se soit.
Apparus plus tardivement,
les noms collectifs sont ceux qui nous intéressent ici ; il
s'agit des noms de famille. A l'heure actuelle en France, ils
sont généralement uniques et demeurent héréditaires.
Afin d'avoir une idée
précise du parcours du nom de famille, de ses origines à sa forme
actuelle, plusieurs point sont à étudier. Dans un premier chapitre,
l'histoire du concept d'identification d'une personne par un nom qui lui
est attaché sera évoquée. Dans un deuxième temps, l'origine linguistique
des noms fera l'objet d'une étude regroupant les origines des noms
français, les origines spécifiques à certaines régions et les noms
étrangers. Enfin, nous verrons les différents types de noms de famille :
ceux formés à partir de prénoms, de surnoms, ceux exprimant la parenté
et ceux d'origines incertaines, pour terminer en évoquant le cas des
noms à particule.
I -
HISTOIRE DES NOMS DE FAMILLE
Dans la plupart des
civilisations antiques, un seul nom servait à désigner l'individu. Ce
nom restait attaché à la personne de sa naissance à sa mort, sans être
toutefois héréditaire.
Seuls les Romains
utilisaient un système de trois noms : le prénom, le gentilice (nom du
groupe de familles) et le cognonem (surnom, devenu nom de famille).
Cependant, les gens du peuple ne portaient en général que deux noms : le
prénom et le cognonem.
Avec l'expansion romaine,
le système à trois noms s'est étendu sur tout l'Empire et notamment la
Gaule.
Les invasions barbares du
Vème siècle détruisent l'Empire romain d'Occident et font disparaître le
système à trois noms de la Gaule.
En effet, les populations
adoptent alors la coutume des vainqueurs, qui était la leur avant
l'arrivée des Romains. Il ne portent désormais qu'un nom individuel, qui
ne se transmet pas d'une génération à l'autre. Ce système va perdurer
jusqu'au Xème siècle.
C'est en effet au Xème
siècle que le processus de création des noms de famille s'amorce. Face
aux problèmes engendrés par un trop grand nombre d'homonymes, le nom
individuel est peu à peu accompagné par un surnom. Avec l'usage, ce
surnom tend à devenir héréditaire. Ce phénomène se rencontre d'abord
parmi les famille nobles, puis s'élargit à l'ensemble de la population à
partir du XIIème siècle.
A partir du XVème siècle,
un long processus de fixation des noms de famille s'amorce. Par
ailleurs, le pouvoir politique s'intéresse à la question et réglemente
progressivement l'existence des noms de famille.
En 1474, Louis XI interdit
de changer de nom sans une autorisation royale.
En 1539, François Ier
promulgue l'ordonnance de Villers-Cotterêt. Celle-ci rend obligatoire la
tenue de registres d'état-civil. Cette tâche est confiée aux curés, le
Clergé constituant la seule « administration » présente dans tout le
royaume. En fait, la décision royale officialise et généralise une
pratique déjà en usage depuis le siècle précédent, principalement dans
les villes.
Avec la Révolution
française, la tenue de l'état-civil quitte le cadre de le paroisse. Elle
passe désormais dans les attributions de l'État et se fait à la mairie
de chaque commune.
La loi du 6 fructidor de
l'an II (23 août 1794) interdit de porter d'autre nom et prénoms que
ceux inscrits à l'état-civil. Cependant, le Conseil d'État peut
autoriser un changement de patronyme (ils sont actuellement environ 800
par an).
En 1870, l'apparition du
livret de famille fige définitivement l'orthographe de tous les
patronymes.
II – ORIGINES DES NOMS
DE FAMILLE
Les noms existants en
France sont liés aux origines de la population française, formée par les
colonisations, les invasions et l'immigration. Chacun a apporté avec lui
sa propre langue et donc ses propres noms. En effet, l'onomastique est
étroitement liée à la linguistique, la plupart des noms ayant une
signification précise.
Nous allons donc étudier
les différentes origines des noms présents sur l'ensemble du territoire
; puis les origines spécifiques à certaines régions ayant eu une
histoire ou un peuplement particulier ; enfin, nous terminerons en
évoquant succinctement les origines des noms apparus avec l'immigration. |
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