Généalogie de José CHAPALAIN


 

 

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Site de JL Lesaffre    :   http://monsite.wanadoo.fr/Mouchoirs/

LA GLOIRE.  

Frégate cuirassé à hélice.

                        GLOIRE : n.f. (Lat. gloria), 1° Renommée brillante, célébrité, prestige dont jouit quelqu’un, se couvrir de gloire.2°a . Mérite, honneur, qui revient à quelqu’un, C’est à lui que revient la gloire de cette découverte. « rendre gloire à rendre hommage mêlé d’admiration à – Se faire gloire , tirer gloire de :tirer vanter de : se vanter de, - pour la gloire, sans espérer de profit matériel. B Ce qui assure le renom, suscite la fierté. Ce musée est la gloire de la ville. 3° Personne illustre dont la renommé est incontestée. Une des gloires de l’époque.

Source : Petit Larousse

1859

Gravure 7 Mai 1862 Lamy-Godard Carnet Buquet. Réédition Renault 1873

La gloire car il s’agit d’une frégate.

 

Dimensions : Ext. : 77 x 70 Rectangle 0,44 x 0,35 ; Gravure 0,40 x 0,24.

Description : Bateau au mouillage vu par tribord . Texte sur 5 lignes.

A gauche en dessous de la gravure : LAMY-GODARD Fque à ROUEN ; A droite signature : Buquet

Texte : Ce vaisseau qui est le type des nouvelles constructions de la marine militaire est entièrement cuirassé ; aucun de ceux existant aujourd’hui ne peut lui être comparé, ni en force, ni en vitesse, ni en élégance. Les deux merveilles que l’Amérique vient de produire, le Monitor et le Mérimac, sont bien inférieures à la Gloire . Ces vaisseaux sont invulnérables, mais sont lourds et ne peuvent quitter les côtes ; La Gloire au contraire, pourra porter sur toutes les mers les merveilles du génie Français. 1° Longueur 76 mètres ; - 2° Largeur 17 mètres ; - 3° Armée de 36 canons rayés du calibre 80 ; - 4° Vitesse de la marche 13 milles à l’heure ; - 5° Tour blindée ou le commandant et le timonier sont à l’abri ; - 6° trompes a air pour renouveler l’air des batteries et de l’entrepont ;  - 7° force vapeur 900 chevaux.  

 

Expositions : Tissu d’histoire ,Histoire de Tissu ,Château de Martainville N° 124 ; 10 Octobre 1998 – 28 Mars 1999. (Edition Renault)

 

Histoire de la MARINE : collection des grands ouvrages de "L' ILLUSTRATION ".

Page 371 ….la frégate cuirassé la Gloire  inaugure l’ère qui en moins de quarante ans aux « mastodontes » de la fin du dix-neuvième siècle. Page 377 – Photos : La Gloire la première frégate cuirassée construite par Dupuy de Lôme et lancé en 1859 (5620 tonnes , 900 chevaux, 13 nœuds 5) fut reproduite à de nombreux exemplaires avec quelques modifications. Ce modèle du musée de la Marine represente le type Gloire. LES FREGATES CUIRASSES. ….Trois ans plus tard la Gloire offrant presque les mêmes caractéristiques que le Napoléon était lancé à Toulon.

« NAPOLEON »                       « GLOIRE »                             

Longueur de flottaison      78 m                                       71 m 25                 

Largeur au fort                     17 m                                       16 m 16                 

Tirant d’eau moyen            7 m 75                                    7 m 72                   

Déplacement en charge      5620 t.                                    5047 t.                   

Puissance nominale            900 CV                                   900 CV.                           

 Vitesse                                 13 n 5                                     13 n. 86                                                

Page 378 … Pendant qu’on construisait la Gloire, 2 autres frégates du même type, l’Invincible et la Normandie furent mis en chantier, en même temps qu’une frégate cuirassée en fer de 6400 tonnes, la Couronne afin de comparer les deux systèmes de constructions…. Page 462 LA CUIRASSE  « GLOIRE » (France) 1859 Premier navire cuirassé – Revêtement en fer forgé de 12 cm. 36 canons de 16 cm. – 5620 tonnes – 13 nœuds .

 

 

 

Dupuy de Lôme débute sa carrière comme sous-ingénieur à l’arsenal de Toulon. « Très vite, il est allé faire un voyage d’études en Grande Bretagne, commente René Vassart. A l’époque on était moins jaloux des secrets de fabrication que maintenant. » Il étudie la charpente navale en fer et les machines à vapeur Compound, le dernier cri en matière de technologie.


De retour à Toulon, il se lance dans la construction d’un navire prototype où pour la première fois la vapeur joue un rôle primordial dans la propulsion. Le Napoléon équipé d’une machine de 1 100 chevaux s’illustre pendant de la guerre de Crimée. « Il remorquait des transports de troupe en faisant fi des vents contraires et des calmes plats.


L’ingénieur se remet à sa table à dessin. Il imagine cette fois une frégate entièrement couverte d’une cuirasse en fer capable de résister aux canons les plus puissants.
La Gloire est lancée, le 24 novembre 1859, à l’arsenal de Toulon. Elle atteint 13,5 nœuds avec sa machine de 900 chevaux. A Lorient, la Couronne, une autre frégate cuirassée, est construite sur les plans de l’ingénieur.


Dupuy de Lôme est tiraillé entre sa carrière militaire et son envie de travailler pour la construction navale civile. Il trouve un compromis avec son ministère de tutelle et met ses compétences à la fois au service de l’État et du privé. « Il a construit plusieurs paquebots pour les chantiers de la Méditerranée, indique Laurent Georget. Il était directeur des Messageries impériales et des Forges et Chantiers de Méditerranée. »


Le démon de la politique le titille. Candidat de droite, il retrouve sa terre natale et se fait élire député à Lorient en 1869. De nouveau en lice en 1876, il est battu par le candidat républicain. Élu sénateur à vie en mars 1877, il siégera avec la droite jusqu’à sa mort en 1885.-