Généalogie de José CHAPALAIN
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Dossier le Couvent de Cordeliers à Quimper chapelle des barons du Juch
http://www.infobretagne.com/quimper-couvent-cordeliers.htm Couvent des Cordeliers ou de Saint-François de Quimper extraits Les seigneurs du Juch sont fondateurs de la chapelle dite de leur nom qui forme l'aile droite du choeur. Ils ont eu le droit de litre ; mais, par acte du 10 juin 1638, Amaury de Gouyon, marquis de la Moussaye, héritier des du Juch, a vendu la baronnie à Sébastien, marquis de Rosmadec ; le droit de litre est éteint [Note : Le droit de litre n'appartenait qu'à la famille du fondateur et ne passait pas à l'acquéreur de la seigneurie (Ferrière, voir litre, p. 232). L'acquéreur ne pouvait que faire effacer la litre peinte aux armes des anciens seigneurs (Denisart, voir litre, p. 65)]. Mais vous allez voir comme le marquis démontrerait son titre de fondateur, si quelqu'un était assez mal avisé pour le contester. Il prend possession par mandataire le 5 octobre 1638. Le gardien du couvent, frère Jean Durand, accompagné de plusieurs frères, conduit le mandataire du marquis dans la chapelle du Juch, et lui reconnaît le titre de fondateur ; il lui montre au milieu de la chapelle au pied de l'autel, la tombe des seigneurs du Juch. élevée de trois pieds de hauteur, longue de huit pieds, large de quatre, chargée de quatorze écussons aux armes du Juch ; et la grande vitre au-dessus de l'autel parsemée des armes et alliances de la maison du Juch... (Titres des Cordeliers. Archives du Finistère).
Est-ce à dire que le baron de Pont resta étranger à la construction du couvent de Saint-François ? Parler ainsi ce serait nier l'évidence. Nous avons la preuve que, comme les seigneurs du Juch, de Pratanraz, de Guengat et autres, le baron de Pont doit être compris parmi les nombreux et insignes bienfaiteurs du couvent. S'il n'est pas fondateur et premier prééminencier, il est fondateur dans le sens large et originaire du mot, comme les autres seigneurs ayant enfeu aux Cordeliers.
Pourtant, vers 1230, quand il revient d'Italie, il a conçu un autre projet. Il veut construire un couvent pour les frères mineurs. Comment se procurer de nouvelles ressources ? Le moyen est bientôt trouvé : l'évêque s'adressera au diocèse ; son appel sera entendu,
Nul doute que le baron de Pont, le plus grand seigneur de Cornouaille avec le vicomte du Faou, n'ait des premiers répondu à l'appel du prélat. Pour comprendre l'enthousiasme qu'excitait la création d'un couvent de Franciscains, il faut se transporter par la pensée vers le milieu du XIIIème siècle. François d'Assise était mort en 1226, seize ans seulement après la création de son Ordre ; mais sept ans avant sa mort, en 1219, il avait vu rassemblée autour de lui, une famille de cinq mille frères. Avant de mourir, il leur avait partagé le monde. La main de saint Louis leur avait ouvert la France, et le saint roi allait leur donner une demeure auprès de son palais. Nous sommes en 1232, et la Bretagne n'a pas encore de frères mineurs. La Cornouaille est tranquille. L'évêque de Quimper a sur son fief et dans sa ville un vaste espace récemment abandonné par les templiers ; on peut aménager le couvent et rebâtir l'église (Note : L'aménagement du couvent, la reconstruction de l'église, voilà qui semble ressortir du texte de Wadding cité plus haut, p. 25, § IV) ; jamais circonstances ne furent plus favorables. La pensée de l'évêque répond à un besoin du temps, et il suffit d'un mot de lui pour provoquer des nombreuses fondations et des aumônes abondantes. Ce n'est même pas une témérité de supposer que le Duc de Bretagne, qui avait une maison dans l'enclos des frères mineurs [Note : La maison fortifiée commencée par Guy de Thouars et qui, sur la protestation de l'évêque, resta inachevée, bien que couverte. (1209)], contribua à l'édification du premier couvent de Franciscains fondé en Bretagne. Du moins les armes de Bretagne se voyaient-elles jusqu'au dernier siècle « sculptées » sur les piliers de la porte principale [Note : Réponse de l'Evêque à une plainte portée par le Sénéchal (Archives du Finistère)]. Les titres de ces premières fondations ont péri : ceux qui nous restent en trop petit nombre sont des XVIème et XVIIème siècles. Plusieurs nous montrent des bourgeois de Quimper faisant des fondations pour obtenir une tombe et un obit. Nul doute qu'au début il n'en ait été ainsi ; les seigneurs de Cornouaille et les riches bourgeois de Quimper ont rivalisé de zèle et de libéralité.
Couvent des Cordeliers. Vestiges au manoir
Dans son édition du 5 décembre2017, Le Télégramme Quimper avait consacré une double page à l'histoire du couvent des Cordeliers, qui fit partie du paysage quimpérois du XIIIe au XIXe siècle. À la Révolution, l'église du couvent fut saccagée, vendue à des particuliers, puis abattue en 1845. Ses vestiges dorment, à un mètre de profondeur, sous les halles Saint-François et la rue Amiral-de-la-Grandière. La perspective de la démolition des halles laisse entrevoir des fouilles archéologiques prometteuses. L'historien local Serge Duigou, qui, selon ses mots, avait « lu le sujet avec beaucoup d'intérêt », a transmis à la rédaction, dimanche, un complément d'information. « Je vous adresse une photo ancienne du manoir de Penanros, à Plomelin. On y remarque des arcades de cloître en façade et une fenêtre rayonnante du XIIIe siècle au pignon. Ce sont des vestiges du couvent des Cordeliers », indique-t-il. Un projet « un peu fou »
Quimper. Le couvent des Cordeliers sorti de l'oubli ?
Le couvent des Cordeliers de Quimper (XIIIème-XIXème siècle), DUTOT (Christian), Mémoire de maitrise d'histoire, Brest, 1988, 222 p.
SOMMAIRE HISTORIQUE DU COUVENT I. La fondation - Quimper, les raisons d'un choix - L'installation des frères mineurs - Le fondateur II. Rapport entre la communauté religieuse, le présidial et Quimper - Le couvent, siège du présidial - Face aux séculiers III. La fin du couvent - Démolition des fortifications en bordure de l'enclos des Cordeliers - Le couvent à l'agonie - De la ruine à la démolition - Inventaire des débris épars LES BATIMENTS, APPROCHE ARCHITECTURALE I. Le couvent, espace clos au sein de la ville - Situation de l'enclos - Agencement intérieur du couvent II. L'église - Aspect général - Les dimensions - Les ouvertures - L'aménagement intérieur III. Le cloître - Disposition du cloître - Caractères architectoniques IV. Batîments conventuels - Le département de Saint-Louis - La sacristie - Le cimetière - La chapelle des agonisants LES HOMMES ET LES MOYENS I. Le personnel du couvent - Analyse quantitative et sociologique - Quelques personnalités marquantes II. Le couvent, une nécropole - Nature des soutiens sociaux - Rayonnement du couvent - Les enterrements : source de conflit avec le clergé séculier III. Budget du couvent - Des aumônes aux premiers legs et fondation perpétuelles - Quêtes terminaires - Fondations - Privilèges du couvent
1988
1MEM/2
Type de document: Bibliothèque Date d'entrée: 22/10/2003
http://jeanpierrelebihan2.over-blog.com/article-18599195.html Quimper chapelle saint François et couvent des cordeliers;
Chapelle
Saint-François. et couvent.détruit en 1887
https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=29232_2
cloître du Palais épiscopal et dalles funéraires des Cordeliers à Quimper (29)
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