Généalogie de José CHAPALAIN
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Les noms des rues, la numérotation des rues Recherche sur divers sites sur internet
Quand apparaissent les noms des rues ? Quand apparaît la numérotation dans les rues ?
Quand ces infos « noms et N° » apparaissent dans les documents officiels ? A Douarnenez vu : - nom des rues dans actes états civils (naissance, décès) vers 1840 dans recensement à partir de 1841 - N° dans les rues dans liste électorale de 1925 dans acte état civil de 1942 (mais sans doute avant, rien en 1919) (point à faire sur le sujet à la Mairie de Douarnenez)
Info l’éphéméride du 29/01/06
29 janvier 1726
Europe En Europe, le système le plus couramment employé consiste à numéroter chaque côté d'une rue avec des nombres croissants, impairs d'un côté (en débutant par 1), pairs de l'autre (en débutant par 2, voire par 0). Les chiffres impairs sont généralement situés sur le côté gauche de la route dans la direction des nombres croissants. France En France, la numérotation des bâtiments est laissée à l'initiative du maire d'une commune, dès lors que cette mesure est nécessaire (ce qui est d'ailleurs indirectement le cas pour les communes de plus de 2 000 habitants, le décret n°94-1112 du 19 décembre 1994 leur imposant de communiquer les numéros des bâtiments au centre des impôts). Il n'existe aucun système imposé, certaines communes peu peuplées comportent d'ailleurs des rues où aucun numéro n'est établi, mais le système le plus courant est le système européen décrit ci-dessus.
À Paris, le système de numérotation fut établi le 4 février 1805. Les nombres impairs sont situés sur le côté gauche de la rue, les nombre impairs sur le côté droit, les premiers numéros étant situés sur le côté de la rue le plus proche de la Seine, ou le plus près de son aval pour les rues qui lui sont parallèles.
http://www.maire-info.com/article.asp?param=3046&PARAM2=PLUS
Numérotation des rues : pas d'obligation de côtés pairs et impairs
Lorsqu'un maire fait procéder à la numérotation des
habitations d'une rue, est-il tenu de mettre les numéros pairs d'un côté et les
numéros impairs de l'autre côté ? Non, puisque la réglementation n’impose aucune
obligation à cet égard. C’est ce que vient de répondre le ministre de
l’Intérieur à un sénateur (1).
http://www.ruavista.com/numerotation.htm
LA NUMEROTATION DES IMMEUBLES
Les nombres sont bien moins présents que les lettres dans
le paysage de la rue. Ils peuvent avoir une fonction d'orientation en
identifiant les immeubles ou en indiquant les distances ou une fonction
commerciale en permettant l'affichage des prix ou l'indication d'un numéro de
téléphone dans une enseigne ou sur une devanture. Les systèmes de numérotation La nécessité d'identifier
les immeubles est apparue avec la croissance des villes en Europe et en Chine au
XVIIIe siècle. Les adresses étaient constituées de l'indication de la voie où se
trouvait la maison et d'une localisation complémentaire approximative. Voici un
exemple d'une adresse parisienne en 1778 : de Sahuguet d'Espagnac, rue Meslé, la
quatrième porte à droite en entrant par la rue du Temple. L'identification peut se faire soit par un nom donné au bâtiment soit par une numérotation. La numérotation présente le double avantage d'occuper moins d'espace sur le bâtiment et de permettre de situer un bâtiment par rapport à un autre dans la même rue. Aujourd'hui, dans de nombreuses villes, par exemple à São Paulo ou Istanbul, le nom des immeubles résidentiels a une importance égale voire supérieure à celle de leur numérotation. Numéroter les immeubles d'une rue n'est pas aussi simple qu'il y paraît. Il faut d'abord décider si la numérotation doit porter sur chaque porte du bâtiment s'ouvrant sur la rue ou seulement sur la porte principale du bâtiment. Le premier système, qui fut celui de Paris entre 1780 et 1790 présente l'avantage de donner une adresse à tous les commerces occupant le même bâtiment, le second a l'avantage déterminant d'être plus stable, car un bâtiment a beaucoup moins de chance d'être détruit qu'une porte. Il faut ensuite décider par quel bout de la rue commencer la numérotation. C'est généralement à partir du point le plus proche du centre de la ville que commence la numérotation, pour permettre une extension de la rue, qui a naturellement tendance à se faire en direction de la périphérie, sans avoir à changer la numérotation. Mais ce n'est pas toujours à partir de l'orientation de la rue que se décide l'emplacement du premier numéro. Ainsi, à Venise, le premier numéro est apposé sur un bâtiment de référence pour chaque quartier (Ainsi, pour le quartier, le sestiere, de San Marco, c'est le Palais des Doges qui porte le numéro un). Autre difficulté : faut-il recommencer le numérotage à partir de un pour chaque rue ? Ou adopter un numérotage continu pour chaque quartier ? Cette dernière solution avait été adoptée à Paris sous la Révolution et existe actuellement au Japon où les arrondissements, ku, sont divisés en quartiers, chome, regroupant plusieurs dizaines de maisons et forment ainsi un bloc. Les maisons sont donc numérotées suivant le bloc auquel elles appartiennent et non en fonction de la rue. Enfin dernière difficulté
à surmonter : comment numéroter les immeubles ? Deux systèmes sont largement
répandus: La standardisation des numéros apposés sur les immeubles présente l'avantage d'assurer leur visibilité, mais en même temps elle porte atteinte au droit légitime du commerçant de personnaliser sa devanture ou à celui du particulier de conserver l'homogénéité esthétique de la façade de son habitation. A cet égard, l'opposition entre São Paulo, où les numéros ne sont pas standardisés, et Paris, où ils le sont, est frappante. Aspects graphiques il soit standardisé ou non, un numéro d'habitation dans une rue doit répondre à la contrainte de la lisibilité. Or, la déformation, même minime, d'un chiffre peut conduire à une information erronée d'autant plus facilement que les ambiguïtés ne peuvent être surmontées grâce au contexte, comme dans le cas de lettres. L'avantage de la standardisation est justement la lisibilité. Ainsi, les numéros des immeubles parisiens, chiffre blanc sur fond bleu, sont particulièrement lisibles, même la nuit, car cette combinaison de couleurs reflète très bien un éclairage, même faible. L'inconvénient est une certaine monotonie dans le paysage urbain car les règlements ne laissent aucune place à la créativité. La standardisation des numéros d'habitation à Paris selon l' arrêté du 27 septembre 1982, article 5 : " Les plaques de numéros d'immeubles sur chambranle ou à proximité seront de forme rectangulaire : leur hauteur sera uniformément de 17 centimètres, leur longueur variera suivant le nombre de chiffres à inscrire.Les chiffres seront blancs sur fond bleu sans aucun encadrement. Ils seront du modèle réglementaire pour la circulation routière. "
Bibliothèque de numéros
La bibliothèque de numéros de RuaVista a pour but de rassembler les numéros que l'on peut trouver dans la rue, dans toute leur diversité et leur richesse. N'hésitez pas à apporter votre contribution
Numérotation des rues : à Paris, les rues ont commencé à être signalées par une plaque à partir de 1728 et à porter des numéros à partir de 1779. La numérotation commence toujours à partir de la Seine : les numéros augmentent au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la Seine et que l'on descend le courant. Dans le sens croissant de la numérotation, les numéros pairs sont à droite, les numéros impairs à gauche.
Bicentenaire de la numérotation des rues de Paris
Description Napoléon 1er signe, le 4 février 1805, un décret fixant la numérotation des rues de Paris. Il s'agit du premier pas vers le Paris d'aujourd'hui. Mais il faudra attendre 1860 pour que les vingt arrondissements de Paris soient créés.
http://www.terresdecrivains.com/article.php3?id_article=321
3 janvier 2006, par Bernard Vassor Au sujet de la numérotation des rues à Paris : Elle apparait dès 1500 sur le pont Notre-Dame dont 68 maisons portaient un chiffre d’or dont l’utilité était de rendre aisé le recensement des bâtisses louées. En 1724, une numérotation systématique est obligatoire pour les maisons des faubourgs, ce n ’est qu’en 1773 que se met en place un système cohérent. La numérotation commencait à gauche par le numéro un de la rue, continuait jusqu’à l’autre extrémité, et revenait au départ, ce qui fait que l’on avait en vis-à-vis le premier et le dernier numéro de la voie. A cette époque la rue Saint-Honoré comptait 730 numéros. Nous devons la numérotation actuelle au Préfet Frochot, avec les numéros pairs en venant de la seine situés à droite des voies parisiennes, sauf celles longeant le canal Saint-Martin. Une exception toutefois, pour laquelle je n’ai pas encore de réponse : L’avenue Frochot dont la numérotatiopn est inversée sans raison apparente ??? les numéros pairs sont à gauche !!!
http://www.notrefamille.com/v2/editorial-dossiers-864/numerotation-rue-paris.asp
http://www.1789-1815.com/numerotage.htm
Numérotage des rues de Paris. Commune de Paris. Conseil général du 2 nivôse(22 décembre 1793). Chaque section est autorisée à enjoindre aux propriétaires des maisons de son arrondissement d’effacer tous les numéros inutiles, et à faire numéroter celles qui ne le seraient pas. (Le Moniteur, 6 nivôse an 2-26 décembre 1793.) ______ Compte des opérations du bureau central du canton de Paris pendant le mois de prairial an VII. (...) Nouveau numérotage des maisons. Sur la proposition faite par l'entrepreneur général de l'illumination de Paris, de faire effacer tous les numéros anciens et nouveaux existant sur chaque maison, d'y en substituer d'autres, en commençant une série pour chaque rue, et d'en faire supporter la dépense par chaque propriétaire, le Bureau central a informé son architecte qu'il se proposait de suivre ce projet en ce qui concerne une série pour chaque rue, et d'adopter pour chaque municipalité une couleur distincte. Il l'a chargé de donner son avis et un aperçu de la dépense.... (A. Aulard, Paris sous la Réaction thermidorienne.) ______ Nous avons inséré dans notre feuille du 16 thermidor an 7 un projet de numérotage qui nous parut à cette époque, et qui nous paraît encore, réunir toutes les conditions propres à le faire adopter et exécuter. L’auteur de ce projet, le C.en Garros, ingénieur, rue et montagne Sainte-Geneviève, n°79, nous écrit aujourd'hui, que malgré tout ce qui a été dit en faveur d’un numérotage scientifique, des distances en mètres depuis telle station jusqu’à telle autre, il persiste à croire que les domiciles se trouveraient aisément si l’on mettait d’un côté de la rue les numéros pairs et de l’autre les numéros impairs. “Je proposais aussi, ajoute-t-il, de ne conserver qu’un même nom à un même percement de rue qui en porte trois ou quatre. Autre vice qui doit être réformé. “J’ajoute à ces propositions qu’il convient, en établissant un ordre raisonnable dans la distinction des domiciles, de le faire d’une manière digne de la plus grande et la plus belle ville du monde. Le seul et unique moyen est de l’exécuter, ainsi que les inscriptions des rues, en plaques en émail, incrustées dans le mur. La dépense en est facilement supportable. Les chiffres alors étant bien faits, paraîtront suffisamment la nuit. Leur netteté sera ineffaçable ; leur durée sera éternelle. La régularité de leur placement propice sera l’un des ornements les plus utiles qui puisse convenir à toutes les villes populeuses. Si l’on veut joindre à ce mode, la mesure des distances, on le pourra, mais cela devra être comme un objet très secondaire, et non comme le principal.”(Journal de Paris, 16 pluviôse an 9.) ______ Ordonnance du 16 ventôse, portant ce qui suit : Les noms des rues qui sont effacés, seront rétablis d’une manière lisible. Tous les numéros actuellement existants sur les maisons ou bâtiments, dans Paris, seront supprimés. Les maisons et bâtiments seront de nouveau numérotés, en suivant, pour chaque rue, une seule série de numéros. Il ne sera établi qu’un numéro par chaque maison ou bâtiment, lors même qu’il y aurait plusieurs entrées sur une même rue. Les numéros seront en chiffres arabes noirs, et placés à l’entrée principale de chaque maison. Le numérotage sera exécuté aux frais des propriétaires, d’après une adjudication faite au rabais. Les propriétaires ne seront tenus de payer que sur l’état arrêté par le préfet de police. Il est défendu d’effacer les numéros qui seront apposés sur les maisons ou bâtiments, et d’en substituer d’autres. En cas de contraventions, les numéros seront rétablis aux frais des propriétaires. Il sera procédé à l’adjudication dont il vient d’être fait mention, le 25 ventôse, à midi précis, au secrétariat général de la préfecture de police, aux charges, clauses et conditions dont il sera donné connaissance à la 6me division des bureaux du préfet de police. On n’admettra à l’adjudication que des peintres en bâtiments, munis de patente. (Journal de Paris, 21 ventôse an 9-12 mars 1801.) ______
Les noms des rues
http://www.ruavista.com/rue.htm
L'INSCRIPTION DES NOMS DE RUE A PARIS
Les plaques des noms de rues parisiennes sont, au même titre que la Tour Eiffel, un des symboles de la capitale. Leur modèle, identique depuis 1847, est unique au monde et un des plus anciens encore en usage. Mais derrière ce symbole, il existe une multitude de modèles différents: certains appartiennent déjà à l'histoire et n'ont plus d'existence officielle, d'autres ne sont que des variantes du modèle officiel et d'autres encore, caprices d'architecte pour la plupart, sont purement décoratifs. Les inscriptions historiques Les inscriptions de nom de
rue gravées dans la pierre sont encore nombreuses à Paris. Leur exécution est
postérieure à 1729 et antérieure à 1806. En 1729 en effet, le lieutenant général
de police de Paris, par une ordonnance
en date du 30 juillet, impose
aux propriétaires des maisons de faire mettre au début et à la fin des rues"
des tables de pierre de liaise d'un pouce et demi d'épaisseur et de grandeur
suffisante pour y faire graver les noms des rues en lettres de la hauteur de
deux pouces et demi et d'observer une rainure formant un cadre au pourtour de la
dite pierre à trois pouce de l'arrête qui sera marquée en noir, ainsi que les
lettres". La Révolution
Jusqu'au XVIIème siècle, la question de l'appellation des voies ne s'est pas posée, la ville ne comportant pratiquement que des rues, des ruelles et des culs-de-sac et quelques places. Avec les travaux de réaménagement urbain entrepris par Louis XIV, naissent de nouvelles voies, qui remplacent les murailles de la ville ou qui prolongent d'anciennes voies. C'est à cette époque que naissent les rues neuves, comme par exemple, la rue Neuve des Petits-Champs, ci-dessous, ou encore les rues des fossés, comme la rue des Fossés-Saint-Jacques, ci dessus. Les fossés avaient été creusés en avant des enceintes et fortifications pour les renforcer. La disparition des fortifications en 1670 amena la création de rues des fossés correspondant à des voies établies à leur emplacement.
Le 23 mai 1806 Napoléon Ier signe un décret prévoyant que "les nouvelles inscriptions seront exécutées à l'huile et, pour la première fois, à la charge de la commune de Paris". Ces nouvelles inscriptions devaient remplacer les tables de pierres du XVIIIème siècle, mais au bout de quelques dizaines d'années, elles devinrent illisibles et il fallut les refaire en 1847 en même temps qu'était effectué le renouvellement général du numérotage des immeubles. Les nouvelles plaques sont des plaques de porcelaine cuite au grand feu. Un décret de 1938 prévoit leurs spécifications techniques : "Les plaques destinées
à recevoir l'inscription du nom de rue seront de forme rectangulaire et
présenteront des dimensions différentes suivant l'importance du nom à inscrire.
Elles seront comprises, pour la largeur, entre 0m70 et 1 mètre et, pour la
hauteur, entre 0m35 et 0m50.
Les autres modèles Les propriétaires d'immeubles et de commerces sont libres d'apposer des plaques de nom de rue à leurs frais et selon le modèle qu'ils désirent. Les architectes en ont profité pour accorder ces plaques avec le style du bâtiment sur laquelle elle est aposée. Certaines, très originales, sont de véritables chefs d'oeuvre.
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Bibliographie Liens
road75.com - Le site du Paris caché et méconnu
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