Généalogie de José CHAPALAIN
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Les PETILLON et le manoir de la salle Verte site de Henri Chauveur impossible d'accéder en direct sur la page
Nicolas AUFFRET (n° Sosa 200 – 3200/7.1.1a.6) épouse en secondes noces Marie LE PETILLON (n° Sosa 201), fille de Corentin et Marie LE GUILLOU. Le même jour, le 22 février 1740 à Coray, la sœur de Nicolas Jeanne AUFFRET épouse le frère de Marie, Corentin LE PETILLON.
La famille LE PETLLON a habité le manoir de la Salle Verte à Ergué Gabéric; La Salle verte en Ergué-Gabéric était appelé en 1544 "Salglas" : "Sal au sens moderne de salle, procède du francique sal "habitation, demeure". Le mot a été emprunté dès le haut Moyen-âge, en témoigne le nom de lieu Hinzal en Muzillac (56), formé avec le qualificatif hen antéposé. Ce terme s'applique en toponymie à une habitation possédant une grand-salle, comme l'on disait au Moyen-âge, donc à une demeure noble. On notera que la majorité des lieux comportant ce terme sont attestés dans les Actes de Réformation de la Noblesse bretonne." (A.Deshayes, Dictionnaire des noms de lieux bretons, p. 161).
Le manoir est décrit dans l'aveu du 22 septembre 1700 (transcrit par Anne LAUMAILLE, descendante LE PETILLON) :
"- adveu et dénombrement des terres et héritages que tiennent et profitent 1 – dame Marguerite du Cosquer (n° sosa 1609)et ses enfants, veuve de Me Alain le Coffec 2 – Michel de Lisle et demoiselle Marie de Lisle sa sœur, enfants de déffunts nobles gens François de Lisle et dame Jeanne le Cozquer autorisés de noble homme Charles Hervieux XE "HERVIEUX:Charles" leur curateur. Et Sébastien le Pétillon (n° sosa 804 )tuteur de François de Lisle, aussi fils Mineur des dicts déffuns, sieur de Lisle et compagne. Demeurant, la dicte marguerite le Cozquer et les dits Michel, Marie Et François de Lisle au manoir de la Salle Verte, le dit Pétillon Au lieu de Keranponsal, tous en la paroisse d'Ergé-Gabéric, et le dit Sieur Hervieux en la rue Quéréon, paroisse St Julien, ville close De Quimper Le dit manoir de la Salle Verte, autrefois Salglas, avec ses issues Et dépendances, en prochaine dépendance de seigneurie, de licence à foy, Hommage, droit de chambellenage, de lods et rentes, le cas eschut soubst Monseigneur illustrissime et révérendissime messire François de Coëtlogon, évêque de Quimper et comte de Cornouaille et des Salles. Les quels héritages eschus aux dicts advouants des successions de Deffuncts François le Cozquer et Jeanne le Bronnec sa femme, père Et mère de ladicte Marguerite le Cozquer, ayeul et ayeule maternels Des dicts Michel, Marie et françois de Lisle, consistant comme suit : [...] (énumération des parcelles en quantité, qualité, surface, etc.) Pour et à cause desquelles terres et héritages les dicts advouants Présents devant nous notaire des Régaires de Quimper avec soumission Y jurée, promettent s'obligent solidairement faire la foy et Hommage à mon dict seigneur l'évêque de Quimper, et ainsi que homme- Lige doit à son seigneur et luy payer droits, lods et rentes, le cas Advenant, sous obligation de leurs biens et par leur serment, et pour Présenter ceste à monsieur le procureur fiscal de la dicte juridiction Des Régaires, ils nomment leur procureur le sous-signant Trardic Auquel ils donnent tout pouvoir requis à la dicte fin. Ainsi faict Et gré à Quimper sous les signes des advouants, et du dict sieur Hervieux ce jour vingt et deuxième septembre mil sept cent.
Marguerite Le Cosquer Michel de Lisle Hervieux marie Delile Seb. Petillon"
L'histoire du manoir de la Salle Verte est décrite dans les aveux et actes aux XVIIe et XVIIIe siècle (relevés par Anne LAUMAILLE)
23/03/1740 – Aveu par Sébastien Il qui déclare être propriétaire de la totalité du domaine, ayant racheté leur part à ses cohéritiers le 01/10/1726. Survivent Corentin (n° Sosa 402) et Marie, mariée à René MOYSAN.
17/03/1770 – Aveu de René, propriétaire du domaine par héritage de son père et rachat à ses frères.
03/12/1785 – René et sa femme, Marie Françoise GUITOT, vendent les terres pour 1500 livres à François de la Marche, seigneur de Kerfors. Ils conservent le manoir et louent les terres 60 livres par an, payables à la St Michel.
Des PETILLON continueront à habiter le manoir tout le 19ème siècle. Le grand-père de l'occupant actuel l'a acheté en 1906 et l'a démoli, sauf une aile.
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