Généalogie de José CHAPALAIN


 

 

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Le Cahier de Doléances de Plozevet

pour les Etats Généraux de 1789

(extraits du document)

Les habitants de cette paroisse âgés de 25 ans , nés français et compris dans les rôles d'impositions représentent environ 304 feux

Ce jour le 7 avril 1789, en l'assemblée convoquée au son de la cloche, en la manière accoutumée, ont comparus au lieu ordinaire des délibérations 76 participants soit 25.3 %  / nombre de feux

Vu dans les participants indiqués 2 personnes (2.6%) en liaison avec ma généalogie : Alain Le Friant qui signe, Henri Cabellic

voir ci-après le détail des participants

 

 16 Doléances, à noter Doléances N° :

- N° 10 " Que dorénavant tout le monde sera libre d'aller faire moudre ses grains où bon lui semblera; que, désormais, personne ne sera forcé ni obligé d'aller moudre ses grains à un moulin dénommé; qu'il sera permis à chaque vassal, sans exception, d'aller moudre ses grains aux moulins qui lui feront le moins de tort et ou il sera le moins gêné. Que sa Majesté ordonne aux seigneurs des moulins d'en faire raison à leurs fermiers. La noblesse et le haut clergé forcent et obligent leurs vassaux d'aller moudre à leurs moulins, avec des meuniers qui leur perdent leurs grains. Si personne n'était tenu de suivre le district des moulins seigneuriaux, tous les meuniers deviendraient honnêtes gens."

N° 11 " Que les charrois des débris des vaisseaux et bâtiments qui auront le malheur de faire naufrage sur les côtes seront fait par des gens de bonne volonté, par des gens qui en font le métier et qui seront payés par Messieurs de l'amirauté. Jusqu'ici, ces messieurs, ont forcés les habitants des paroisses voisines de la côte d'aller charroyer les marchandises et les apparaux des vaisseaux qui avaient le malheur de faire naufrage sur leurs côtes et, très souvent, ces pauvres habitants voisins de la côte que ces messieurs arrachent des champs n'ont pas le sol pour faire tous ces charrois. Il est bien dur pour ces pauvres laboureurs d'être obligés de quitter tous leurs travaux, quelque pressés qu'ils puissent être, d'exposer même leur vie et leur petite fortune pour travailler à charroyer gratis pour Messieurs de l'amirauté qui grèvent ainsi les pauvres malheureux laboureurs qui, dans ces charrois, cassent tantôt un bras, tantôt une jambe, tantôt une charrette, tantôt ils perdent un cheval ou un boeuf, et c'est assez pour les mettre le reste de leurs jours, mal dans leurs affaires. L'intention de sa Majesté n'est pas, sans doute, de faire à son peuple travailler et charroyer gratis pour Messieurs de l'amirauté. Qu'il leur soit ordonné de prendre des charretiers de profession pour leurs charrois et qu'ils paieront, comme de juste."

N° 13 " Que les vins, les eaux-de-vie et la liqueur seront au même prix pour tout le monde, sans distinction, tant pour les personnes du Tiers Etat que pour le clergé et la noblesse. Que le m^me prix soit fixé pour tout le monde sans exemption."

N° 15 " Les paroissiens de Plozévet ont l'honneur de représenter à sa Majesté que leur paroisse est située en bord de la mer, nord et sud,exposée aux quatre vents, et que les vents de la mer font un grand dégât dans leurs récoltes et les brûlent même souvent, ainsi que le peu de pâturage qu'ils ont; et, quand la récolte leur manque, ils n'ont aucune ressources pour pouvoir vivre et payer leurs seigneurs, parce qu(ils n'ont ni pâturage ni foin pour faire le commerce des bestiaux qui est une grande ressource pour les habitants de la grande terre. En conséquence, ils espèrent que sa majesté aura pour eux quelques égards et leur accordera quelques douceurs pour les dédommager des pertes qu'ils sont dans le cas d'essuyer par les coups de vent de lamer, etc ."

 

Détails des participants :

 

 

Députés élus :

Charles le Guellec, Henri Strullu, Jean Louis Malscoet et Pierre Hélias