Généalogie de José CHAPALAIN


 

 

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Le Cahier de Doléances de Plouhinec

pour les Etats Généraux de 1789

(extraits du document)

Les habitants de cette paroisse âgés de 25 ans , nés français et compris dans les rôles d'impositions représentent environ 300 feux

Ce jour le 7 avril 1789, à la sacristie, lieu ordinaire des délibérations de la paroisse de Plouinec se sont assemblés 110 participants soit 36.7 %  / nombre de feux

Vu dans les participants indiqués 14 personnes (36.7%) en liaison avec ma généalogie :

Guillaume Colin, Alain Guillou, Alain Le Burel, Christophe Laouenan, Hervé Chapalain (de Feuntenigou), Yves Le Trividic, Thomas Le sergent (x Marie Chapalain), Marc Gueguen, Vinoc Le Moal, Yves Fablé, Louis Le Bourhis, Vinoc Guillou, Jacques Le Moullec, Antoine Salaun.

voir ci-après le détail des participants

Seulement 14 Doléances, à noter Doléances N° :

- N° 5 " Que les laboureurs aient les eaux-de-vie, au débit ou distribution, au même prix que les nobles, le clergé et (les) négociants"

- N° 6 " Qu'il ne soit exigé pour les vins de noces aucun droit pour le fermier, sous prétexte de plat ni autrement"

- N° 7 " Qu'il soit accordé des diminutions d'impôts aux paroisses maritimes qui, comme celle de Plouinec, sont épuisées par le service de la marine royale, ce qui enlève des bras à l'agriculture et rend ces campagnes presque généralement incultes et met les colons dans l'impossibilité d'entretenir leurs propriétés"

- N° 8 " Que les droits de moute soient absolument abolis"

- N°10 " Qu'il soit établi des lois destructrices des abus d'autorité des officiers de l'amirauté, qui enlèvent à leur travaux les habitants des campagnes et les forcent de contribuer, tant personnellement que par leurs bestiaux, à leur service, sans leur accorder de dédommagement des pertes fréquentes qu'ils leur font éprouver"

- N° 14 " Il est à observer que la paroisse de Plouinec, quoique composée de 300 ménages, le tiers des habitants ne peut se donner sa subsistance qu'à force de travailler beaucoup; un autre tiers ne peut suffire  à sa subsistance que la moitié de l'année, étant obligé de mendier les autres six mois; l'autre tiers étant absolument réduit à la mendicité et ce, par le peu de terrain qu'ils cultivent tous, ne peuvent s'entraider, de manière qu'ils sont les importuns des paroisses voisines. Que de pays étant absolument dénué de bois, les habitants sont obligés pour s'en procurer d'aller l'acheter à 3 et 4 lieues de chez eux. Il serait donc avantageux, même pour les seigneurs fonciers, qu'ils aient le droit de planter des bois et d'en couper, car, pendant leurs absence, ils ne peuvent cultiver leurs terres."

 

Détails des participants :

 

Députés élus :

Yves Mourrain de Kergoz, Denis Kerdreach de Lezarouant, Henri le Gouil de Lanbabu et Guillaume Kerdreach de Kerouart