Généalogie de José CHAPALAIN


 

 

Retour particularités de Douarnenez les Sardinières

Anna Ansquer raconte

Extrait de l'article des "Mémoires de la Ville" de Douarnenez N°14

enregistrement réalisé en 1982 par JP Philippe et Hervé Denez

 

"Anna ANSQUER a travaillé pendant près de 50 ans à l'usine DORE, où elle exerça son activité de commise"

"Anna Ansquer : je suis sur la photo-là"

 

" J'ai commencé à travailler à treize ans et fini à soixante. 47 ans dans la même maison. Chez Doré"

" Quelquefois on venait nous chercher à 2 heures du matin. Et on travaillait toute la nuit et on n'était pas payé ! que quand on commençait à travailler, c'eut été à minuit comme 2 heures ou comme 9 heures, c'était pareil. Et dans toutes les usines c'était pareil. C'était comme ça, mais on n'était pas payé."

" On mangeait à 6-7 heures et après on descendait sur les trottoirs. Il y en avait qui venait là manger leur souper. Et on causait, quand le temps était beau on restait assez tard."

 

"Q : combien de lavoirs y avait-il à Douarnenez ?

"AA : Oh! mon Dieu il y avait Ster C'halon, où je suis sur la carte-là. Au Plomac'h, là ou il y avait la ferme. Un autre plus haut que Ster C'halon. Poull'l Lapig. A Kerlien aussi. Mais tout le monde n'allait pas laver là car c'était ceux de la ferme. Et quand on allait laver là, il fallait faire une journée de travail à la ferme pour avoir le droit de laver toute l'année. Et ici il y avait une ferme aux Plomarc'h où il fallait payer une somme à l'année.

" On disait "Ti Plomarc'h". Il y avait Plomarc'h Tostan, et plus loin il y avait une ferme, Plomarc'h Pellan. Après on a fait le lavoir du Rosmeur. Au Port-Rhu aussi on a fait un bon lavoir. Deux même avec celui de Toull-Bos. Celui-là est vieux aussi. C'est là qu'allait ceux de la rue Louis Pasteur, le Stankou, tout ce coin-là. Et d'autres Douarnenistes qu'allaient plus loin encore au Menhir, au Carreau. Là il y avait quatre lavoirs. Il fallait faire du chemin pour aller là quand il n'y avait plus de place . Et puis il n'y avait pas d'eau dans les maisons, ni rien. C'était plus propre là-bas parce qu'il y avait beaucoup d'eau dans les lavoirs du Ster C'halon et l'autre-là. On ne vidait le lavoir que tous les jours. Vous vous rappelez de Jean-Marie qui venait-là avec son balai. Et puis le lavoir n'était pas haut. Et du monde alors ! de partout qui venait là."

 

le détail complet de  l'article dans les "Mémoires de la Ville" de Douarnenez N°14