Généalogie de José CHAPALAIN


 

 

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Douar-An-Enez, Tutuarn-Enes, Touarn-Enez

L'île Tristan

 

Extrait de l'article de Josick Peuziat dans "les Mémoires de la Ville de Douarnenez" N° 12

 

" En 1118-1126 , lorsque Robert, évêque de Quimper, fait don à Guillaume, abbé de la grande abbaye de Marmoutier, près de Tours, il cède quoi ? Sur le plan foncier il donne "son île du saint évêque Tutuarn"  et sa propre demeure qui se nomme en breton Hamoth avec toutes ses dépendances.

" Dans les deux cas, il est fait état en premier lieu de l'île et de l'église de Saint Tutuarn et ensuite de ses dépendances, qui forment très vraisemblablement la partie continentale bordée à l'ouest par la rivière de Pouldavid, au nord est par la mer et sur terre par une ligne laissant le village de Plomarc'h tosta en Ploaré, incluant le hameau de Pen-ar -c'hoat et descendant ensuite vers la ria....

" Un nombre important d'aveux débute par des phrases du type : " Le vingt septième jour du mois de juillet avant midy Mil sis cents trente sept, par la cour et juridiction du prieuré de lisle Tristan et Douarnenez ....

" Alors que le prieuré installé sur l'île en 1128-1126 avait disparu depuis le milieu du XIV ième siècle vraisemblablement pour s'installer sur le continent ... Les guerres de successions, l'installation d'une garnison sur l'île, l'alternance de ses détenteurs ont dû inciter les prieurs successifs , durant cette période troublée , à ériger le siège priorial dans un endroit plus serein. La décadence du prieuré est elle inéluctable? Sans doute pas , l'apparition de nouveaux procédés pour conserver la sardine tels que le saurissage d'abord et le pressage ensuite vont ouvrir des débouchés économiques. Ceci ne veux pas dire que la sardine n'était pas pêchée auparavant, mais son commerce devait être limité. Ces débouchés économiques vont être source de revenu pour les marins, les marchands,  et le prieur qui perçoit une taxe sur chaque bateau allant faire la pêche à la sardine. Ce droit ne sera pas réajusté au fil des ans, il reste invariablement de cinq sous monnoie par an depuis 1541 jusqu'à la fin de l'Ancien Régime et correspond vers le millieu du XVI ème siècle à ce que gagne un manoeuvre par jour. Cette taxe est très modique.

Le centre d'activité se développe là où les bateaux peuvent  accoster et s'abriter, c'est à dire dans les criques sableuses dont l'une portait le nom de port Commonec ou Comoneuc (anse comblée de l'ancienne glacière)  et à l'abri des rochers où s'appuis, de nos jour la cale raie. La chapelle Sainte Hélène a du être fondée et devenir ainsi chapelle prieurale quand les impératifs "stratégiques" et la situation économique ont modifié la situation locale...

 

le détail dans l'article de Josick Peuziat dans "les Mémoires de la Ville de Douarnenez" N° 12

 

Cartes postales de l'île Tristan

carte postale l'île tristan

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