Généalogie de José CHAPALAIN


 

 

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Avion pouldergat

Ouest France  Samedi 07 octobre 2017 03:17 - Douarnenez

Pouldergat. Alain Lamé recherche des traces du crash de 1944

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Alain Lamé espère retrouver des pièces de l'avion qui s'est écrasé le 11 septembre 1944 dans la commune.© Oue

Une histoire incroyable. Et touchante. Celle d’Alain Lamé. Et aussi celle d’Haugan Weld Figgis. Le premier, dont le père a été résistant, a découvert l’existence du second en entreprenant des recherches généalogiques.

C’est l’histoire d’Alain Lamé, 63 ans. Il y a quelques années, il apprend que son père a été résistant auprès de Camille Guyader, alors qu’il était policier à Douarnenez.

« J’avais 27 ans quand il est décédé, confie l’électricien de métier. Je n’avais jamais entendu parler de ses actes de Résistance avant mes 55 ans. Il faisait des faux papiers pour les personnes recherchées par les Allemands. Il n’en a jamais tiré de gloire, ni recherché une quelconque reconnaissance. »

Cinq heures par jour

Plus récemment, Alain Lamé entreprend des recherches généalogiques et découvre l’association Amzer Gwechall.

« C’est lors de son exposition, en juillet, que j’ai entendu des bribes de conversations au sujet d’un pilote canadien, dont l’avion P-51 Mustang s’est écrasé en août 1944 dans un champ de Pouldergat. »

Commence alors une véritable enquête. « Pendant 73 ans, personne n’a fait de recherches, s’étonne le sexagénaire. Que représentait ce pilote pour les Pouldergatois ? Juste le symbole de la fin de la guerre, le retour des hommes à la maison. Il a passé seulement deux heures dans la commune ! »

Ses recherches sont « d’abord très difficiles, car les témoins avaient, à l’époque, entre 6 et 17 ans ». Et, comme on l’imagine, « faire resurgir cette histoire et raviver les mémoires, 73 ans plus tard, n’a pas été évident. »

Les six premières semaines, ce travail l’occupe quatre à cinq heures par jour. En regroupant les informations, il découvre que le crash n’a pas eu lieu en août 1944, mais le 11 septembre.

Qu’il ne s’agit pas d’un pilote canadien, mais américain : Haugan Weld Figgis. Que son avion n’était pas un P-51 Mustang, mais un Republic P-47 Thunderbolt.

Le lieutenant Haugan Weld Figgis. | DR

Petit à petit, il reconstruit lhistoire ! « J’ai d’abord retrouvé son fils en interrogeant les services de police de sa ville. J’ai obtenu son adresse. Il y a toujours une réponse à une question. »

Alain Lamé découvre ensuite l’existence de la fille d’Haugan Weld Figgis et de sa seconde épouse, Hope.

« Une très belle relation humaine s’est construite jour après jour, mail après mail, et finalement, ce pilote qui représentait seulement un inconnu de passage va avoir un nom, ici. »

Grâce à la famille outre-Atlantique, et beaucoup de patience, Alain Lamé remonte dans le temps et reconstitue ce qui s’est vraiment passé ce 11 septembre 1944.

Ce jour-là, « le lieutenant Haugan Weld Figgis, 24 ans, a été touché par la Flak au-dessus de la presqu’île de Crozon. Il s’est alors détourné vers le sud de la baie, en zone libérée, afin de s’y poser. »

La famille américaine à Pouldergat !

« Il a sauté en parachute. À l’époque, il n’y avait pas de siège éjectable et les manœuvres étaient très délicates.

L’aviateur se pose entre la ferme de Hetmeur et Saint-Taugan. Son avion, lui, se crashe dans le champ Croas-Kersergat. « Beaucoup de personnes, pendant les jours qui ont suivi, ont récupéré des morceaux. »

Aujourd’hui, Alain Lamé recherche ces pièces qui pourraient être présentées lors de la prochaine exposition d’Amzer Gwechall sur la Seconde Guerre mondiale. La famille d’Haugan Weld Figgis lui a déjà exprimé son désir de venir, à cette occasion, en France.

« Des fouilles auront lieu bientôt près du jardin de l’école Yves-Riou. Nous avons déjà les pales des hélices. »

 

 

Ouest France Jeudi 10 mai 2018 08:13 - Pouldergat

Pouldergat. Avion écrasé en 1944 : la famille du pilote va venir

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Alain Lamé en compagnie de Martine Courvoisier, traductrice et interprète, qui l’aide dans ses différentes recherches.© Ouest-France

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Le 7 juin, la famille du pilote Haugan Weld Figgis va venir à Pouldergat, à l’occasion d’une commémoration réalisée en son honneur.

Le 23 novembre 2017, Ouest-France racontait l’histoire du pilote américain Haugan Weld Figgis, dont l’avion s’était écrasé dans un champ à Pouldergat (Finistère), le 11 septembre 1944.

C’est Alain Lamé, pouldergatois, qui, après plusieurs semaines de recherches, avait retrouvé son identité. Il avait aussi fait la connaissance de sa famille grâce à Internet. Depuis, il échange régulièrement des mails avec elle, dont sa femme et sa fille. Alain Lamé avait également entrepris des fouilles dans le champ, pour essayer de retrouver des pièces de l’avion.

À l’occasion d’une commémoration organisée au mois de juin, en hommage au pilote, la famille de Haugan Weld Figgis va venir passer quelques jours à Pouldergat. « Maggie Van Galen, sa fille, Kate, sa petite-fille et Justin Hoffman, l’époux de celle-ci, vont venir. Je suis vraiment très heureux », se réjouit Alain Lamé.

Un militaire américain présent ?

La commémoration en hommage à Haugan Weld Figgis aura lieu samedi 9 juin, à 11 h. Le jardin de la Mairie va porter le nom du pilote américain. Une plaque commémorative sera dévoilée à cette occasion.

« Je tiens à remercier la municipalité, qui nous a donné son accord pour que le jardin de la Mairie devienne Haugan-Weld-Figgis, poursuit Alain Lamé. Lors de la commémoration, nous aurons la chance d’avoir une délégation de militaires de Loperhet. De plus, d’après mes contacts à l’ambassade américaine, un militaire américain ferait le déplacement. La famille va venir avec toutes les décorations du pilote et le drapeau américain. Bernard Le Guellec, petit-fils du maire de l’époque et frère de notre maire, Gabriel Le Guellec, sera également présent. Pour une fois, nous n’allons pas commémorer un soldat mort au combat, mais nous allons remercier le courage d’un homme. »

Le samedi après-midi, la famille participera, aux côtés d’Alain Lamé, à l’exposition sur la Seconde Guerre mondiale, qui se déroulera à la mairie. Une exposition où il sera possible, entre autres, de découvrir les pièces de l’avion de ce fameux pilote.

« Les trouvailles de nos fouilles seront aussi exposées. Pour le moment, ces objets sont avec l’association Chasseurs de trésors de Locronan, pour leur mise en état. »

Lors de sa venue en France, la famille de Haugaun Weld Figgis va effectuer plusieurs visites, dont celle du champ où s’est écrasé l’avion et de celui où le pilote a atterri. Elle se rendra également à l’école et à la bibliothèque.

« Maggie est une auteur de livres pour enfants. Elle va organiser un petit goûter américain avec les élèves et présenter ses livres, conclut Alain Lamé. Le dimanche elle sera aux côtés de Lillie Roulotte dans son bibliobus. Deux passionnées de livres de jeunesse seront réunies. »

 

 

 

Publié le 19 décembre 2017 à 00h00 Modifié le 19 décembre 2017 à 09h01

Pouldergat. Abattu en 1944, l'avion ressort de terre

Lecture : 2 minutes.

Il y a quelques semaines, des passionnés d'histoire ont entrepris de retrouver les restes d'un avion américain qui s'était écrasé dans un champ de Pouldergat, en août 1944. Rencontre avec un de ces bénévoles passionnés, Alain Lamé, qui a participé activement à ces fouilles.

Les passionnés ont activement travaillé, autour du cratère creusé pour retrouver les débris de l'avion.

 

Comment se passent les fouilles entreprises depuis quelques semaines pour retrouver des débris de l'avion qui s'est écrasé en août 1944 ?
Aujourd'hui, nous pouvons dire que les fouilles pour retrouver des pièces du Republic P-47 Thunderbolt, touché par la Flak (NDLR : défense antiaérienne allemande) au-dessus de la presqu'île de Crozon lors des combats de la libération de Brest, sont terminées. J'ai été aidé par quelques membres de l'association Amzer Gwechall, ainsi que par les « détérioristes », des chasseurs de trésors de Locronan. Pas loin de 120 kg de pièces ont été sorties de terre, 73 ans après le crash.

Avez-vous trouvé beaucoup de pièces de l'avion ?
Oui. Certaines pièces vont être référencées et vont permettre une identification précise, afin de comprendre leur utilité, et les situer sur une vue éclatée de l'avion.

Combien de temps cela vous a-t-il pris ?
Nous avons travaillé trois jours pour effectuer ces recherches. Grâce aux pièces retrouvées et a leur concentration, nous avons pu déterminer l'endroit précis de l'impact au sol. Par la suite, nous avons dégagé une zone de 4 m de diamètre, et retrouvé des pièces jusqu'à 1 m de profondeur. Il est vrai qu'un avion de 8 t qui vient se piquer dans le sol laisse des traces.

La famille du pilote est-elle au courant des recherches ?
J'ai personnellement tenu la famille informée de ces recherches. Chaque soir, j'ai fait parvenir un résumé de la journée, ainsi que les photos prises par le photographe de l'association, André Le Coz. Très touchée par l'intérêt porté au pilote Haugan Weld Figgis, la famille m'a chargé de remercier les personnes qui ont apporté leur témoignage, celles qui avaient des pièces et qui, par leur prêt, ont permis une bonne approche de ces recherches, avant les fouilles.

Quand ces pièces seront-elles visibles ?
Lors de l'exposition des 9 et 10 juin 2018 organisée par l'association Amzer Gwechall, à la mairie de Pouldergat, et qui sera consacrée à l'impact de la Seconde Guerre mondiale sur les prisonniers, déportés, morts pour la France et FFI de Pouldergat et du quartier de Pouldavid. La fille du pilote devrait être présente. Un emplacement sera consacré au résultat de ces recherches. La partie technique sera assurée par Bernard Guellec, petit-fils du maire de la commune en 1944, et qui a été bercé toute sa jeunesse par les récits de cette journée particulière.

Propos recueillis par Annick Dupont

 

 

 

Publié le 18 novembre 2017 à 00h00

Amzer Gwechall. Des fouilles pour retrouver les restes de l'avion écrasé

Lecture : 1 minute.

Les « bip bip bip » ont résonné dans le champ près de l'école.

 

Les Membres d'Amzer Gwechall, dont le Pouldergatois Alain Lamé, sont à la recherche des restes de l'avion du pilote américain, le Haugan Weld Figgis, qui s'était écrasé dans un champ de la commune, le 11 septembre 1944. Après avoir eu toutes les autorisations pour effectuer des recherches, les « bip, bip, bip » se sont fait entendre en début de semaine, dans le champ près de l'école. Les détecteurs se sont affolés. « Ici, il y a quelque chose », décision est alors prise de creuser. Une poignée de secondes plus tard, un petit morceau de métal est déterré. Une pièce rare ? Oui, une pièce d'un décime de l'An 4 de la République (environ 1795). Les élèves de l'école sont venus rejoindre l'association et ont pu voir et écouter les explications sur la méthodologie. Ils ont été très intéressés par cette chasse aux trésors grandeur nature. Dans l'après-midi les recherches ont continué dans le champ où l'avion s'est abîmé. Des douilles, une balle de 12.7 et d'autres pièces intéressantes, comme le reste d'une trappe avec son axe d'articulation, ont été trouvées. Toutes ces pièces seront visibles lors de l'exposition sur la Seconde Guerre mondiale, en juin 2018, à la mairie.

 

 

POULLAN INFOS

Janvier-Février 2018

 

Crash de l’avion à Pouldergat en 1944 : appel à témoignage Le 11 septembre 1944, en milieu d'après-midi, un avion de chasse de l'US Air force a été touché au-dessus de la presqu'île de Crozon et est venu se crasher dans un champ de la commune de Pouldergat. J'ai réussi à retracer son parcours, le pilote a évité de survoler les zones à forte population, il est arrivé sur Douarnenez entre ST Vendal et Le Nankou : passage à l'ouest de Pouldergat, virage sur la droite au sud de Landudec, idem vers Plozévet, passage du côté de Mahalon, Confort, vers Poullan et retour vers Pouldergat. Cette boucle a été effectuée deux fois. Cet avion laissant derrière lui une trainée de fumée, volant à basse altitude, accompagné par un ou deux avions de son escadrille (les témoignages à ce sujet ne sont pas concordants) n'est sûrement pas passé inaperçu. Si des personnes témoins de cette scène peuvent m'apporter un témoignage, cela m'aiderait dans mes conclusions, d'autres sont peut-être dépositaires du témoignage d'un ancien de la famille, ou détiennent des pièces de cet avion. Si c'est le cas, j'aimerais pouvoir les photographier. Aucun témoignage ne sera anodin. Pour me joindre voici mes coordonnées : Monsieur Alain Lamé de Pouldergat, mail : lamealain@orange.fr tel : 02.98.92.17.41- port : 06.25.09.55.45. Merci d'avance.