Généalogie de José CHAPALAIN
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Des graffitis de Poilus retrouvés dans une école en Bretagne Ils se situent dans les combles de l’école Victor-Hugo, à Douarnenez (Finistère). Datés de 1916, ces messages ont été laissés par des soldats du 151e régiment d’infanterie.
Après la découverte de ces petits trésors de la grande histoire, Alain Lamé, un historien amateur local, s’est mis en quête de retrouver les descendants de ces soldats. LP/Nora Moreau Par Nora Moreau Le 26 mai 2019 à 13h10 Cela faisait plus d'un siècle qu'ils sommeillaient dans les combles de l'école Victor-Hugo, à Douarnenez (Finistère). Des graffitis datés de 1916, de Poilus ayant servi dans le 151e régiment d'infanterie ont été découverts dans l'embrasure de la fenêtre du 2e étage de l'établissement lors de travaux de rénovation. On peut encore lire sur le lambris des messages comme « Honneur aux vaillants soldats de la classe 16, qui vont bientôt combattre pour l'honneur de la France ». « Ils sont révélateurs de l'état d'esprit de ces jeunes soldats qui partaient au combat », selon Alain Lamé, historien amateur local. « Beaucoup ne sont pas revenus du Front… » Ces graffitis, petits trésors de la grande Histoire, Alain Lamé en a entendu parler il y a peu : « C'est l'ancien directeur de l'école qui en a fait mention ». Ni une, ni deux, il a examiné l'endroit et y a trouvé des dessins de Marianne, parfois un peu coquins, des phrases fortes pour se donner du courage, des anecdotes sur les ouvrières des usines de sardines, et des noms bien précis. Des noms qu'il n'a pas laissés de côté, et dont il a recherché les familles, un siècle plus tard, par le biais des archives locales, départementales, et des associations commémoratives. « J'ai réussi à en recontacter sept ou huit, glisse-t-il modestement. C'était très émouvant. » Aujourd'hui, Alain Lamé participe à un travail pédagogique avec les enfants de l'école, et invite quiconque, sur la France entière, à apporter plus d'informations sur les 151e et 351e RI, pour aider à développer cette nouvelle découverte (alainlame31@gmail.com).
Douarnenez. Des graffitis de la Guerre 14-18 dans les combles d’une écoleMardi 21 mai, une trentaine d’élèves de CM1 et CM2 se succèdent dans les combles de l’école Victor-Hugo, à Douarnenez (Finistère). Sur les murs, ils découvrent des graffitis vieux de 100 ans, réalisés par les jeunes soldats de la guerre 14-18. Ils n’étaient pas tous très doués en dessins », commente une enfant. Et une amie de lui répondre : En même temps, ils ne faisaient pas un concours ! Dans les combles de l’école maternelle Victor-Hugo, à Douarnenez (Finistère), les élèves de CM1 et CM2 de l’école primaire Marie-Curie se serrent près d’une fenêtre. Stylo à la main, ils réécrivent ce qu’ils déchiffrent sur les murs tapissés de graffitis. Des portraits de femmes, une trentaine de noms de soldats, des vivats qui expriment la hâte d’aller combattre : ces écritures datent de 1916, alors que le monde vit sa Première Guerre mondiale. Ça fait bizarre de se dire que ça fait cent ans que c’est là , lâche l’un des élèves sous le regard amusé d’Alain Lamé, retraité de Pouldergat.
Alain Lamé, passionné de généalogie, explique aux élèves de CM2 et de CM1 de l’école Marie-Curie la signification des écritures trouvées sur les murs Remonter le temps pour comprendreDepuis novembre dernier, ce passionné de généalogie étudie ces dessins d’un autre temps. Il a été informé de leur existence en 2018, par l’ancien directeur de l’école, M. Hernandez : Ils ont été tracés par de jeunes soldats de la classe 1916, 25e compagnie et 151e régiment d’infanterie. Ces recrues, âgées d’à peine une vingtaine d’années, venaient ici en formation pour six mois avant de partir au front . Les écritures ou dessins représentent des idées patriotiques ou des portraits de femmes. Une trentaine de soldats ont inscrit leurs noms sur les murs. | OUEST-FRANCE À l’époque, l’école Victor-Hugo était à la fois une école pour garçon, un hôpital et une garnison. Le problème, c’est qu’il y a très peu d’écrits sur l’arrière du front. J’ai travaillé à partir de cartes postales. Ou en rentrant en contact avec des familles qui m’ont envoyé des photos et des informations… Alain remonte le temps et permet de situer le contexte dans lequel vivaient ces jeunes. Du concret pour les enfants de CM2Pour Eric Manach, directeur de l’école Marie-Curie et professeur d’une classe mixte de CM1 et CM2, ce moment avec Alain Lamé est une belle opportunité : La Première Guerre mondiale est au programme de la classe de CM2. L’école Victor-Hugo était leur école avant d’entrer à Marie-Curie. Alain nous a proposé de rendre les choses plus concrètes et vivantes, grâce à ces graffitis . Le professeur continue : L’idée, c’est que les enfants fassent des recherches par rapport aux noms qu’ils trouvent sur les murs. Ils peuvent aussi interroger leurs familles sur cette époque, savoir si leurs ancêtres savaient lire ou écrire : ça, ça les intéresse beaucoup ! Lors de la kermesse de fin d’année, les enfants conduiront les visiteurs et leurs parents dans les combles pour expliquer l’histoire des graffitis. Concernant l’avenir de ces écritures, il reste à déterminer. La sécurité dans les combles n’est pas optimale, étant une zone peu entretenue de l’école. Une discussion est entamée avec la mairie pour savoir quoi faire conclut Alain Lamé. Il espère que le lieu sera conservé « car c’est là où ça s’est passé ».
Publié le 21 mai 2019 à 16h03 Modifié le 23 mai 2019 à 10h21 14-18. Les écoliers ont découvert les graffitis des Poilus [Vidéo]Lecture : 1 minute. Les élèves de l’école primaire Marie-Curie ont découvert, mardi matin, les graffitis laissés par les soldats français de la Première Guerre mondiale sous les toits de l’école Victor-Hugo. Mardi matin, deux classes de CM1 et de CM2 de l’école primaire Marie-Curie sont venues voir les graffitis (re)découvert sous les toits de l’école Victor-Hugo par Alain Lamé. Rappelons que ce dernier, après avoir pris connaissance de l’existence de graffitis et autres traces laissées par des soldats de la Première Guerre mondiale à Douarnenez, a décidé de mettre en valeur cet épisode oublié de la vie de la cité (voir édition du Télégramme du mardi 21 mai). Ces soldats étaient issus de la 25e compagnie, une unité de formation commune au 151e régiment d’infanterie et à son régiment de réserve le 351e qui avaient été déplacés de Verdun à Quimper. Une quarantaine d’élèves a pu accéder à l’embrasure de la fenêtre du toit et ainsi découvrir ce qui a été laissé par ces soldats de 19 ans sur le lambris. Pendant que des petits groupes d’élèves relevaient des informations qu’ils pouvaient recueillir sur les murs, d’autres effectuaient quelques recherches et consultaient des lettres de soldats à l’étage en dessous. Le 14 juin, la kermesse de l’école sera l’occasion pour les élèves de restituer ce qu’ils ont appris, tandis qu’Alain Lamé prévoit de permettre l’accès aux combles de l’école Victor-Hugo et aux graffitis qu’elle accueille pour des petites visites guidées. Toujours sous les toits, une salle d’hôpital devrait également être reconstituée puisque le bâtiment avait cette fonction avant d’être adapté en caserne pendant la Grande guerre Video
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