Généalogie de José CHAPALAIN
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André THEURIET MARIANNIC LIBRAIRIE DENTU, PARIS 1898 - Theuriet André, Livre Mariannic in-12 , reliure éditeur demi-percaline bleue marine, dos muet, plats marbrés, frontispice et de nombreux dessins in-texte et hors texte de Georges Roux, Starace-Grobet et Le Riverend ; gravure de Delatre et Magellan. Exemplaire . Claude-Adhémar-André Theuriet, né à Marly-le-Roi le 8 octobre 1833 et mort à Bourg-la-Reine le 23 avril 1907, est un poète, romancier et auteur dramatique français. BIOGRAPHIE - Après avoir fait ses études à Bar-le-Duc, il est enseignant à Tours de 1859 à 1863. Il fait ensuite des études de droit à Paris et devient chef de bureau au ministère des finances. Il est élu membre de l'Académie française en 1896.André Theuriet est un écrivain qui chante les terroirs, les forêts, les petites villes bourgeoises avec une étonnante facilité à communier avec tous les pays où le mène sa profession. Ainsi, en Lorraine, en Argonne, en Haute-Marne et dans le Poitou, on le considère comme un du pays. ----- Il publie de nombreux romans sur Bar-le-Duc, le pays d'Auberive, la Touraine et le Poitou, la Savoie il séjourna plusieurs étés à Talloires, sur les bords du Lac d'Annecy et l'Argonne. L'intrigue de ses romans est souvent conventionnelle et les personnages incarnent tous les grands sentiments de l'époque, parfois d'une façon stéréotypée. Mais son oeuvre laisse un témoignage précis et fidèle de la vie quotidienne dans les villes et villages de province où les passions semblent magnifiées par les paysages où elles naissent et le lyrisme de l'auteur.
sur le blog : http://rienquedeschats.canalblog.com/archives/2009/06/05/13950282.html poême de André Theuriet Douarnenez Les blancs logis qui font la haie Mirent leurs façades, le soir, Dans les eaux vertes de la baie ; Là, les enfants viennent s'asseoir, Pieds-nus, montrant leur peau hâlée Sous leurs haillons effiloqués, Ils tiennent leur haute assemblée Sous les noirs escaliers des quais. On les voit en troupe serrée S'épandre, grouillants, mal vêtus, Et l'on se dit que la marée A de singulières vertus... Ils pullulent. Leur vie est douce : Pas d'autre école que la mer ; Ici, jusqu'à ce qu'il soit mousse, L'enfant n'a pas un jour amer. Les aînés, aux têtes coiffées Du béret, le coude au genou, Tirent gravement des bouffées Du fond de leurs pipes d'un sou. Les petits - blonds, mines charmantes - Ouvrent tout grands leurs beaux yeux bleus Et lorgnent les pipes fumantes Avec des regards amoureux. Parfois la houleuse marmaille Part d'un fou rire aux longs éclats, Et de cris joyeux la muraille Retentit du haut jusqu'en bas... Cependant maint bateau de pêche Lentement vers le port descend, Et les avirons sur l'eau fraîche Font un sillon phosphorescent. L'ombre croît, la brise marine Apporte des exhalaisons De goémon et de sardine ; L'odeur forte emplit les maisons. Et quand tout dort, plage et campagne, On entend encor dans la nuit Les rires d'enfant qu'accompagne La mer de son éternel bruit. André THIEURET
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