Généalogie de José CHAPALAIN
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Inventaire après décès François Labasq sosa 890 x Hélène le Velly sosa 891 du 19/08 au 26/08/1733 au Manoir du Cloarec lieu noble Série B 346 AD de Brest le 19/08/1733 suite et fin page 4
Merci à André Kervarec pour les infos ci-après : Le manoir de Cloarec était en réalité une maison un peu cossue, mais pas dans le sens du manoir comme on l'entend aujourd'hui, il en était de même pour Kergoff et Kerlivit parfois eux aussi dénommés manoirs. Cloarec existe bien toujours, c'était une joli ferme dont certains bâtiments on été retapés et modernisés. Elle se situe sur la section de Pouldavid, sur le côté droit du raccourci qui permet de relier la route d'Audierne à celle de Pouldergat en évitant Pouldavid Les terres nobles étaient à l'origine des terres remises aux vasseaux qui suivaient leur suzerain à la guerre et bénéficiant d'exemption fiscale. Avec le temps elles purent être achetées par des roturiers qui devaient toute fois s'aquitter d'une chef rente au seigneur foncier. Cette chef rente était une somme symbolique par rapport à la valeur du bien. Une terre noble ne rend pas forcément noble celui qui la possède. Mais le bourgeois qui en possédait et payait donc un droit de franc-fief à la Ferme du Roi affichait souvent une certaine noblesse de façade. Cela pouvait aussi être une bonne entrée en matière vers une noblesse avec l'acquisition d'un office. Le franc-fief s'appliquait donc aux terres nobles possédées par un roturier et représentait une année de revenus qui était perçue une fois tous les 20 ans et à chaque succession. Cela est à différentier des transmissions des terres dépendant d'un domaine seigneurial avec le droit de "lods et ventes" qui correspondait approximativement au 1/10è du prix d'achat. Ainsi que le "droit de rachat" lors de successions et qui revient à une année de revenus que l'acheteur soit noble ou roturier.
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