Généalogie de José CHAPALAIN


 

 

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L'église Sainte Hélène à Douarnenez

"le monument le plus visité de Douarnenez"  article du Télégramme

merci à mon frère Henri

                           

Chapelle Sainte-Hélène à Douarnenez   24/01/2010

(extrait du bulletin 2008-2009 de la Société Archéologique du Finistère, article de Josik Peuziat suite à l’excursion « Autour de Douarnenez le 28/09/2008

 

« Cette chapelle est une création ex nihilo fondée selon toute vraisemblance à la fin du XVème siècle. Elle a remplacé un autre oratoire édifié jadis sur l’ile Tristan. Elle était la chapelle des prieurs commendataires dont les armes figuraient dans la maîtresse vitre. Sous les armes de Bretagne et de France étaient représentées celles de Jean de Kerguélénen, originaire de Pouldergat, d’Alain de Pencoet, aussi de Pouldergat, d’un menbre de la famille La Tour, sans doute François, évêque de Quimper de 1573 à 1583 et d’Yves Toulanlan. Tous ces personnages étaient des dignitaires du chapitre de la cathédrale de Quimper.

Au XVème et au XVIème siècles, l’activité du port et le commerce de la sardine se développent, tout comme l’agglomération proche d’une crique – le Pors Commoneuc  - aujourd’hui comblée, qui fut le premier port d’échouage de Douarnenez. C’est en limite de ce quartier en voie de développement qu’est édifié la nouvelle chapelle, qui demeure cependant sur le territoire paroissial de Ploaré. De cette première chapelle, que reste il ?, L’édifice actuel étant une construction du milieu du XVIIIème siècle, plus importante que la précédente. Cependant ont été remployés plusieurs éléments taillés tels les piédroits des portes latérales, les anges avec phylactères qui garnissent le pied des rampants du chevet, la base des colonnes, le bas relief de la façade représentant une scène de pêche, la chambre des cloches et la flèche…..

L’édifice comprend une large nef de trois travées, prolongée par un chœur polygonal et bordée de collatéraux. La pose des retables-lambris à la fin du XVIIIème siècle a été précédée par un  décor de faux retables, peints en trompe- l’œil  en haut des bas-côtés….

Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle a été sculptée la chaire à prêcher, dont les panneaux de la cuve et de l’escalier retracent l’invention de la croix du Golgotha en présence de sainte Hélène et de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle de part et d’autre du chœur, toute deux du XVIIIème siècle. D’autres statues couvertes d’une peinture blanche avec un liseré doré sont placées dans les niches du chœur et sur les supports de la nef et des bas-côtés, saint Jean-Baptiste, saint Philibert, sainte Marguerite, sainte Anne, sans doute du XVIIIème siècle, et aussi Santig Du…..  « 

 

 Nota :

Très populaire « Santig Du » est le patron des pauvres. Dans la cathédrale Saint-Corentin de Quimper, près de sa relique, une tablette reçoit encore du pain déposé là par des anonymes et récupéré par des personnes dans le besoin. Cette pratique originale remonte au XVe siècle