Généalogie de José CHAPALAIN


 

 

Retour "Bibliographie"

 

                            Revue CHAMPILLA

 

Il y a eu 12  numéros de cette revue parue dans les années 1980

Revue animée par de personnes du milieu artistique et intellectuel de Douarnenez

j'ai   les 12 N° 1/2/3/4/5/6/7/8/9/10/11/12

merci à Yvonne Jaouen pour son accueil en juin 2008 et ses 4 N° de la revue dont elle est la dernière dépositaire

merci à Claire Laloue pour ses recherches sur les N° manquants et le  N° 2  de la revue

merci à Charles Kerivel pour le  N° 3  de la revue, merci également à Claire Laloue pour son intervention

merci à mon frère Henri pour ses scans et ses reliures

 

Extrait de « Douarnenez de 1800 à nos jours » de Jean-Michel Le Boulanger

L’affirmation du douarnenisme

En 1977, nait la revue de poésie Champilla….

L’élan avait été donné en 1975-1976 par une chronique hebdomadaire de René Pichavant, publiée dans le Télégramme : «  Le Douarneniste comme on cause ». Voulant rendre sa noblesse au langage de  sa jeunesse, à la musique des mots. René Pichavant lance une formidable collecte d’expression, de sons, de mémoires. Les Douarnenistes lui répondent, en nombre. Et Champilla en résulte, grâce à de multiples complicités, sous le regard bienveillant de Georges Perros. Le premier numéro paraît en 1977. Un dessin de Charles Kérivel y est publié : »ici, nous avons du pétrole… la preuve : le Boelhen,. Nous avons des idées… la preuve : le premier numéro de Champilla…

Au sommaire de ce premier numéro, des artistes reconnus côtoient de jeunes poètes locaux.. René Quéré, le peintre, René Pichavant, Gérard le Gouic, le poète, sont ainsi édités aux côté d’élèves du lycée ou de Jules Breton (1827-1906)….

L’éditorial est signé d’un pseudonyme « Tristan Coulinec », Georges Le Merdy, qui fixe les volontés, les espoirs aussi, de cette revue nouvelle ….

Cette revue Champilla, forte de 40 à 120 pages selon les livraisons, va connaître un très réel succès populaire et vivre douze numéros….

Le propos est rappelé dans un éditorial du  numéro 10 par Georges Le Merdy…Le texte se termine par un véritable appel, imprimé en majuscule :

« Saluons tous ceux, individus ou groupements qui oeuvrent chez nous à rétablir le courant vital, le sens du vivant, la mémoire, la tradition vivante. Non pas en seule résurrection d’un passé nostalgique .. mais en nécessité vitale … toute rupture entraînerait … irrémédiablement la fin d’un peuple Penn-sardinn ne pouvant plus se ressourcer. Champilla veut et contribuer à cet enracinement …., attestant la survivance et la santé d’un peuple original, profond, généreux, exprimé par un vouloir-dire, un vouloir-faire, un vouloir-vivre, par un vouloir-être, enfin exprimé et reconnu…. »

 

cliquer sur l'image de droite pour agrandir

 

         

Champilla N° 1     

 

           

Champilla N° 2     

 

        

Champilla N° 3      

 

         

Champilla N° 4     

 

        

Champilla N° 5    

 

           

Champilla N° 6     

 

          

Champilla N° 7       

 

           

Champilla N° 8     

 

         

Champilla N° 9    

 

           

Champilla N° 10     

 

          

Champilla N° 11   

 

         

Champilla N° 12